Critique de « Proxima »

Proxima

6.5

Scénario

6.0/10

Réalisation

6.5/10

Casting

7.0/10

Bande-Originale

6.5/10

Les pour

  • Eva Green
  • Des scènes mère/fille très belles

Les contre

  • Pas grand chose d'autre...
  • Une promotion qui manque de repères.

Twitter : #Proxima @PatheFilms

Titre VO :

Réalisatrice : Alice Winocour

Acteurs/trices : Eva Green, Matt Dillon, Sandra Hüller, Lars Eidinger…

Durée : 1H47

Date de sortie : 27 novembre 2019

Ce mercredi 27 novembre est donc définitivement l’une des journées les plus riches de cette fin d’année en sorties cinéma puisque non content qu’il puisse déjà y en avoir pour tous les goûts, il y en a encore. La liste des critiques de films que vous pourrez découvrir dès demain en salles est déjà longue mais il manquait toutefois celle de Proxima, que nous avons pu découvrir il y’a deux semaines lors du Festival de Sarlat. Et où nous avons même pu rencontrer la réalisatrice.

Et si la promo de ce film est, un certain temps, restée dans la pénombre, ne donnant pas vraiment de repères au spectateur sur ce qu’il pouvait en attendre, il n’en résulte pas moins qu’un film émouvant sur le rapport mère/fille emmenée par une formidable Eva Green. On ne pourra qu’être enchantés de retrouver l’actrice française dans un registre différent que les Burton, Penny Dreadful et compagnie. Elle porte tout l’intérêt du film sur ses épaules. Ainsi certains passages sont déchirants, certains scènes marquantes… mais c’est un petit peu tout.

Bien entendu, on peut bien s’en contenter mais on s’attend forcément à plus, comme si nous aussi, nous étions fortement attiré vers un espace plus grand, riches en promesses, du tout petit à l’infiniment grand. Les nombreux dialogues du films sont dans plus de 4 langues différentes : l’anglais, le français, l’allemand et le russe. De quoi souvent nous perdre un peu. De plus, on s’attend à un traitement peut-être légèrement spectaculaire… certes, le budget permet ce qu’il peut mais la séquence de fin bénéficie d’un traitement des plus transparents, là où dans beaucoup d’autres films, ça n’aurait pas manqué de punch’. Et concernant le plan final… métaphorique pour qui voudra, on aurait aimé plus de clarté à ce sujet que les explications de la réalisatrice lors de la rencontre.

On force un peu, c’est vrai. Parce que Proxima est tout de même un beau film, on ne va pas se le cacher. Mais on reviendra facilement sur nos premières lignes en disant que la promotion était beaucoup trop hasardeuse et donc trompeuse. Une belle relation très terre-à-terre mais qui peine un peu à convaincre quand il s’agit de voir au-delà.

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