On a écouté Ruby de Macy Gray

Macy Gray est de retour cette année avec un nouvel opus : Ruby.

L’opus s’ouvre sur le réussi Buddha qu’elle interprète accompagnée de Gary Clark, Jr. Un magnifique mélange entre piano, guitare, violon et une chorale par derrière pour sublimer encore plus la voix de Macy. Définitivement le moyen le plus efficace pour ouvrir l’opus et accrocher l’auditeur directement.

Mais pas question pour Macy d’envoyer du lourd en première piste et de laisser retomber le soufflé directement, bien au contraire puisque arrive juste derrière l’épique Cold World que l’on imaginerait bien sur la BO de Creed. Un morceau diablement efficace qui donne une patate folle.

Over you et White man semblent annoncer un album qui sera majoritairement uptempo, ce qui n’est pas pour nous déplaire surtout que ces deux pistes sont réussies et très entraînantes.

Et c’est justement là que les fans retrouvent ensuite la Macy Gray ambiance bar feutré sur le Jazzy Tell me. Another whisky for me sir… Thank you very much !

Sugar Daddy est le premier single dévoilé de l’opus et fait effet d’une bonne fenêtre sur l’album, même si ce n’est pas notre morceau préféré de ce dernier. Il n’en reste pas moins agréable et très pop

When it ends offre à Macy Gray l’occasion de faire rugir sa voix comme nulle part d’autre sur l’album avec ce qui s’apparente à une ballade puissante comprenant des envolées de voix incroyables. Elle est à nouveau soutenue ici par des choeurs exceptionnels. Niveau musique, Macy mélange habilement ici instruments classiques, basses puissantes et légères sonorités électro.

Passé cette magnifique ballade, Macy accélère à nouveau le tempo avec Just like Jenny et Jealousy, deux titres sympathiques avec un petit bonus pour le second qui a un aspect 60’s très agréable.

Shinanigins est peut-être le titre que l’on retiendra le moins de l’opus. Non pas qu’il soit désagréable, mais mis en face des autres pistes, il est un cran en dessous et ce d’autant plus qu’arrive juste derrière le magnifique et prenant But he loves me.

Définitivement une des plus belles chansons de l’album But he loves me marie parfaitement la voix de Macy aux violons et au piano. Le tout est aidé par des claquements que l’on remplacera facilement par nos propres claquements de mains. Une fois passé le superbe break, la chanson décolle vers un niveau de perfection limite frustrant, car dès lors la fin arrive trop vite !

Enfin on clôture l’opus sur une sorte de reggae nommé Witness  à la qualité égale avec le reste de l’album, soit du très haut niveau !

Concrètement, Macy Gray offre avec Ruby un opus de très haute qualité vraiment agréable de bout en bout. Il ravira aussi bien les amateurs de l’artiste que la jeune génération qui serait passée à côté de cette grande artiste présente depuis 20 ans déjà et qui n’a jamais déçu.

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