Critique de Space Jam – Nouvelle Ère

Space Jam - Nouvelle Ère

2.5

Scénario

2.0/10

Casting

4.0/10

Réalisation

2.0/10

Bande originale

2.0/10

Les contre

  • Un film hypocrite
  • Scénario basique
  • Bande originale cliché au possible
  • Un réel ennui

Twitter : #Space Jam

Titre VO : Space Jam: A New Legacy

Réalisateur : Juel Taylor, Tony Rettenmaier

Acteurs : Gérard Surugue, Angèle, LeBron James

Durée : 1H56

Date de sortie : 21 juillet 2021

C’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure soupe sauf que chez Warner, le pot était clairement rouillé et troué en son fond !

Space Jam – Nouvelle Ère essaye en effet de refaire ce qui a déjà été fait avec le premier film (d’autant que celui-ci n’est pas vraiment une suite) mais se plante en faisant un film de studio qui se caresse lui-même (Warner parle de warner) là où Ready Player one prenait un peu le même concept, mais se permettait de parler culture au sens large.

Le début du film nous plonge ainsi dans différentes vitrines Warner comme Harry Potter et DC mais à peine le temps de dire « Oh…. » que c’est déjà terminé ! Les scènes qui auraient pu êtres amusantes ne durent finalement qu’une poignée de secondes et en plus de ne rien apporter au film ne font même pas sourire (A l’exception d’une que je ne spoilerai pas ici incluant un joli cameo)

Du côté du scénario, ce dernier est « familial » avec absolument tous les tics du genre dont sa fin prévisible à souhait et ses personnages faussement attachants.

Mais le plus gros sacrilège vient de l’utilisation des personnages. Qu’ils soient en arrière-plan en plan principal, c’est un massacre.

En effet Warner a essayé de caser dans le public du match de basket des personnages de son écurie et clairement ceux-ci se trouvent être les versions wish ! Ce n’est pas en mettant du violet à un homme en costume que l’on obtient le Joker de Batman, mais un figurant ridicule qui n’y ressemble absolument pas. Il en va de même pour le sosie loupé de DeDevito en pingouin ou de l’agent X de Matrix. Le résultat donne l’impression d’un bal costumé du pauvre !

Quant aux personnages de premier plan, les Looney tunes, le design est assez réussi jusqu’à ce que pour faire « Moderne » on les transforme en perso 3D totalement moches et dénués d’émotions. Bugs Bunny n’a jamais été aussi laid que dans cette partie du film !

Autre aspect problématique du film est son étrange casting…

A chaque nouveau film ou nouvelle sortie cinéma actuelle, on ne cesse d’entendre « C’est du Whitewashing », « Le film ne joue pas la diversité » etc… Et étrangement dans ce Space Jam : tout le monde est noir de peau et personne ne semble titiller… Est-ce que la bien pensante n’irait que dans un sens ?

Que ce soit les héros du film en passant par le méchant supposé être une entité virtuelle et même le cliché du Vigil, uniquement des acteurs noirs de peau !

Alors et avant même que des abrutis viennent parler d’un avis raciste ici, sachez qu’il n’en est rien et que cela ne gène absolument pas que ce soit des acteurs noirs, mais il serait temps que l’on arrête l’hypocrisie hollywoodienne et que l’on fasse du deux poids, deux mesures. On ne peut reprocher à un cinéaste de ne pas faire de diversité culturelle et lui imposer des quotas et applaudir un autre qui ne le fait pas. Il y a bien un ou deux blancs relégués en « figurants », mais cela n’excuse pas le ridicule du truc. Le pompon étant le cliché du vigile noir !

Pour ce qui est de la bande originale… Forcément on continue dans le cliché et comme c’est avec un casting essentiellement noir, bien évidemment ils n’écoutent que du rap et du hip hop. Oui les noirs n’écoutent que ça quand on fait du cinéma (même grossière erreur que dans Spirale avec Chris Rock). A nouveau Hollywood fait de l’hypocrisie publicitaire pour éviter les clichés et veut jouer patte blanche sur la diversité, mais fait totalement l’opposé quand ça l’arrange !

A noter qu’ils remettent ça aussi du côté de la sexualisation avec une Lola Bunny qui a subit une réduction mammaire pour éviter de sexualisé le personnage… Et alors que l’on cherche encore « Un enfant » qui quand il voyait Lola bunny pensait obligatoirement à du sexe, cela n’empêche pas le studio de proposer une Wonder Woman a la poitrine généreuse… Deux poids, deux hypocrisies !

Vous l’aurez compris, en plus d’être loupé, ce Space Jam Legacy ne sert qu’à Warner pour parler de Warner tout en faisant l’opposé de ce qu’ils disent pour « être dans la tendance » sur d’autres grosses sorties !

A fuir d’autant qu’il n’amusera pas les enfants et les adultes rigoleront de voir leurs souvenirs ne mode Wish !

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