Critique de Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire

Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire

1.4

Scénario

1.0/10

Réalisation

1.5/10

Casting

2.0/10

Bande originale

1.0/10

Les pour

  • Pour les fans de parodie

Les contre

  • Le spectateur est pris pour un con

Twitter : #GodzillaxKong

Titre VO : Godzilla x Kong : New Empire

Réalisateur : Adam Wingard

Acteurs : Rebecca Hall, Brian Tyree Henry, Dan Stevens

Durée : 1H55

Date de sortie : 3 avril 2024

Il arrive que la curiosité pousse à aller voir un film et si parfois il peut y avoir des surprises, d’autres fois et alors que l’on s’attend au pire, et bien on se retrouve devant… Encore pire !

Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire est de ces films tellement mauvais qu’on ne sait trop si l’on est devant une parodie, une série Z, un projet qui a servi à détourner de l’argent ou si le tout n’est pas destiné à pousser un studio vers l’auto-destruction.

On sait que la Warner est au plus mal et entre les annulations de films, les mauvais résultats de ses grosses franchises ou encore son service de streaming à la peine, mais oser sortir un film aussi catastrophique que Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire frôle du gros Troll ou alors un suicide complet.

Dans tous les cas, le grand perdant est le spectateur qui est clairement pris pour un con devant un tel navet.

Commençons par les effets visuels. Passer après Godzilla Minus one relève de la farce et quand on compare le budget utilisé sur les deux films (15 millions contre 135), on ne peut que se demander s’il ne serait pas temps de lâcher les ordinateurs ou de trouver une solution moins couteuse. Si encore les effets visuels étaient de qualité, mais le film oscille entre de la bouillie numérique à la qualité d’un épisode de Power Rangers dans les années 80. Il suffit de voir Godzilla se hisser sur les décors ou encore sauter dans l’eau en mode Florent Manaudou pour constater combien le tout est laid et surtout risible.

Passé dans le monde souterrain, c’est du même acabit que Batman et Robin. C’est coloré, flashy et laid, vous voilà prévenu.

Concernant les autres créatures, certaines sont réussies (étant donné qu’elles ne ressemblent à rien) et d’autres sont ridicules à l’image de Mini Kong et sa tête de simplet du village. Il en va de même du grand vilain, assis sur son trône en mode Pornstar en chaleur qui, bien que visuellement pas trop moche, est ridicule du début à la fin. Et que dire de son toutou glacé, Shimo et de sa scène déjà culte où il regarde bêtement les monstres se taper dessus en mode « Ok… Je fais quoi moi… » !

Reste encore deux points à évoquer, la bande originale et le scénario !

Débutons par la bande originale qui est kitsch à souhait donnant encore plus un côté cheap et risible au tout. C’est simple, la dernière fois que l’on avait entendu ce style de musique, c’était dans TurboKid qui jouait sur l’effet « Parodique » et « Nostalgique » des films kitsch des 80’s. Vous l’avez donc compris, Junkie XXL essaye de rendre ce Godzilla x Kong cool et se retrouve à rendre le ridicule, encore plus ridicule avec une BO 70’s faussement cool. Personne n’oubliera la scène où Dan Stevens joue au dentiste avec King Kong (oui oui, il lui arrache une dent et lui place une autre en métal) en arrivant sur son Hélico, les cheveux au vent sur de la musique Kitsch à fond la caisse !

Ce qui nous amène à parler du scénario : Il n’y en a pas, ou presque !

L’histoire tient sur un post-it. Personne n’y croit, que ce soit les spectateurs, le réalisateur ou les acteurs. Le tout est torché, n’apporte rien, essaye de nous pondre des théories farfelues en fin de film pour faire « genre » mais il y a longtemps qu’on a lâché l’affaire, arrivé à 1H45 de films (il reste 10′ encore). Ne cherchez pas, il n’y a rien à sauver dans cette histoire qui ne raconte rien d’intéressant et accumule les mauvaises idées. Ce moment où Godzilla décide de s’associer avec Kong est une farce sans nom qui fonctionne en un petit regard de Lover grâce à Mothra, le troisième monstre ou plutôt le gros moustique pénible qu’on rêve d’écraser en été . Quant au traitement des humains est… Quel traitement des humains ?

Sur ce, je vous laisse avec la bande annonce du film de 1962 qui n’a rien à envier à celui de 2024 niveau histoire et effets visuels si ce n’est qu’en 62, on respectait encore les spectateurs !

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