Rouquine, c’est avant tout une rencontre en live et un coup de coeur instantané pour nous. Quelques singles et plusieurs concerts plus tard, le duo nous livre enfin son premier album « Masculine » et ce dernier est déconcertant. De qualité, mais déconcertant !
Composé de 13 pistes alternant les excellents morceaux à l’image de l’incroyable « Première fois« , du très bon « Mortel » ou encore « L’amour à l’aveugle » qui propose quelque chose de différent des autres pistes musicalement, il faut aussi admettre avoir moins accroché par exemple à « Masculine » qui, bien que sympa, semble en décalage avec le reste de l’album, plus recherché aussi bien musicalement que du côté du texte.
On connaissait déjà les titres « Cyborg » et « Dame de pique » qui font partie des très bons morceaux, mais qui gagnent clairement à être entendus en Live.
Car il est bien là l’aspect « déconcertant » de cet album, à savoir que si les morceaux sont excellents en version studio, on a presque déjà envie d’une édition deluxe incluant une captation live de l’intégralité de l’album tant certains morceaux gagnent à être entendus dans leurs versions live.
L’enchaînement entre « Les enfants sont des enfoirés » et « Tombé » est bien trouvé et ce duo de titres est parfait tout comme la place de chaque morceau sur l’opus. C’est en effet une chose rarement évoqué quand on parle d’album, surtout avec la génération streaming qui mélange tout, mais l’enchainement des titres de cet album est de qualité. « Masculine » alterne parfaitement bien les morceaux uptempo et les plus lents offrant ainsi une écoute fluide et agréable avec comme apothéose…
« Petit père » qui clôture de la plus belle des manières un album que l’on vient d’enchainer 4 fois avant de proposer cet article, c’est dire si on a aimé et qu’il nous tarde déjà de revoir Rouquine… En live !
Rendez-vous le 9 novembre…
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