Cette semaine dans les salles

Nouvelle semaine de sorties dans un contexte peu favorable. Bons choix et bonnes séances.

  • Vivarium (The Jokers / Les Bookmakers) Deuxième long de Lorcan Finnegan.

À la recherche de leur première maison, un jeune couple effectue une visite en compagnie d’un mystérieux agent immobilier et se retrouve pris au piège dans un étrange lotissement…

 AVANT-PREMIERE 
 CRITIQUE 
  • La Bonne Epouse (Memento Films Distribution) Nouveau long de Martin Provost après Le Ventre De Juliette (13.5k), Séraphine (870.7k), Où Va La Nuit (120.4k), Violette (135.1k) et Sage Femme (700.1k).

Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter : c’est ce qu’enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?

  • Radioactive (StudioCanal) Nouveau long de Marjane Satrapi après Persépolis (1.76m), Poulet aux Prunes (249.3k), La Bande Des Jotas (1.8k) et The Voices (332.6k). La réalisatrice adapte le roman graphique « radioactive Marie & Pierre Curie a tale of love and fallout » de Lauren Redniss.

Paris, fin du 19ème siècle. Marie est une scientifique passionnée, qui a du mal à imposer ses idées et découvertes au sein d’une société dominée par les hommes. Avec Pierre Curie, un scientifique tout aussi chevronné, qui deviendra son époux, ils mènent leurs recherches sur la radioactivité et finissent par découvrir deux nouveaux éléments : le radium et le polonium. Cette découverte majeure leur vaut le prix Nobel et une renommée internationale. Mais après un tragique accident, Marie doit continuer ses recherches seule et faire face aux conséquences de ses découvertes sur le monde moderne…

  • Un Fils (Jour2fête) Premier long de Mehdi M. Barsaoui.

Farès et Meriem forment avec Aziz, leur fils de 9 ans, une famille tunisienne moderne issue d’un milieu privilégié. Lors d’une virée dans le sud de la Tunisie, leur voiture est prise pour cible par un groupe terroriste et le jeune garçon est grièvement blessé…

  • Trois Etés (Paname Distribution) Nouveau long de Sandra Kogut après Mutum (1.7k).

Chaque année, Edgar et Marta organisent une grande fête dans leur luxueuse résidence d’été, orchestrée par leur gouvernante Mada et les autres employés de la maison. Mais, en trois étés, tout va basculer. Alors que le monde de ses riches patrons implose, balayé par des scandales financiers, Mada se retrouve en charge de la propriété dont elle est bien décidée à tirer le meilleur parti. Le portrait décapant d’une société néo-libérale à bout de souffle, rongée par ses démons.

  • D’Egal A Egal (Ciné Croisière) Un long allemand de Joachim Dollhopf et Evi Goldbrunner.

Michi, 10 ans, vit dans un foyer pour enfants. Lorsqu’il découvre un jour une lettre de sa défunte mère à un dénommé Tom, Michi est persuadé qu’il s’agit de son père. Il se lance à la recherche de cet homme qu’il a espéré pendant des années…Mais quelle est sa déception lorsqu’il découvre que Tom est une personne de petite taille ! Le père qu’il voulait fort et protecteur est plus petit que lui, et lui vaut les moqueries de ses congénères. Chacun devra surmonter la déception, la différence, pour bouleverser le regard et l’existante de l’autre…

  • Une Sirène A Paris (Sony Pictures Releasing France) Nouveau long de Mathias Malzieu après Jack Et La Mécanique Du Cœur (566.8k). Le réalisateur adapte son roman éponyme.

Crooner au cœur brisé, Gaspard s’était juré de ne plus retomber amoureux. Quant à Lula, jolie sirène, elle n’a que le chant pour se défendre des hommes, en faisant s’emballer leur cœur jusqu’à l’explosion. Lorsque la Seine en crue vient déposer Lula au pied du Flowerburger, la péniche-cabaret où chante Gaspard, c’est un mini-tsunami qui va bouleverser leur existence. Lui, l’homme qui a souffert d’avoir trop aimé, et elle, la créature qui n’a jamais connu l’amour, vont apprendre à se connaître. Et à chanter d’une même voix…

  • Femmes D’Argentine (Destiny Films) Nouveau long documentaire de Juan Solanas après L’Homme Sans Tête (1.4k), Nordeste (46k) et Upside Down (251.3k).

En Argentine, où l’IVG est interdite, une femme meurt chaque semaine des suites d’un avortement clandestin. Pendant huit semaines, le projet a été âprement discuté au Sénat, mais aussi dans la rue, où des dizaines de milliers de militants ont manifesté pour défendre ce droit fondamental. Les féministes argentines et leur extraordinaire mobilisation ont fait naître l’espoir d’une loi qui légalise l’avortement.

  • Visions Chamaniques (Jupiter Films) Documentaire de David Paquin.

Voyage initiatique chez les Fangs du Gabon et les Shipibos au Pérou, ce film nous entraîne au son des instruments traditionnels tel le mogongo (arc en bouche), la harpe sacrée et les Icaros, à la rencontre de la sagesse des peuples traditionnels. Cette richesse traditionnelle, dite chamanique, nous rappelle que nous sommes des êtres joyeux, reliés à la nature. Nous suivons les étapes de l’initiation et les enseignements de Sandra Ingerman, auteur chamanique de renommée mondiale.

  • Les Visages De La Victoire (Dean Medias) Nouveau long documentaire de Lyece Boukhitine après La Maitresse En Maillot De Bain (25.5k).

Elles s’appellent Chérifa, Aziza, Jimiaa, Mimouna… Des femmes dont on n’entend quasiment jamais la parole. Les femmes des Immigrés des Trente Glorieuses. Elles ont dû renoncer à leurs désirs de jeunesse, pour suivre des hommes qu’elles n’ont presque jamais choisis, et se résigner à leur sort, afin d’élever leurs enfants du mieux qu’elles ont pu. Leur victoire, c’est leur résilience, et leur volonté d’émancipation, qui leur donnent au visage un sourire de jeune fille, comme retrouvé au fond du cœur.

  • Kongo (Pyramide Distribution) Documentaire d’Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav.

À Brazzaville, un monde invisible régit le monde visible. L’apôtre Médard se démène pour guérir les malades victimes de mauvais sorts. Mais sa vie bascule lorsqu’on l’accuse publiquement de pratiquer la magie noire. 

  • Ascension Sur Le Fil (Filigranowa) Documentaire de Simon Bischoff et Andy Szollosi.

Une équipe de grimpeurs expérimentés décide de tenter l’ascension du Pic de la Fédération, le sommet le plus terrifiant d’Australie qui est situé dans la région la plus sauvage de la Tasmanie. Leur objectif est de réaliser une première hivernale par la Face Nord Ouest une paroi rocheuse titanesque. Mais des trombes d’eau tombent jour après jour : c’est le pire hiver qu’ait connu la Tasmanie dans son histoire. Dans ces conditions, même la marche d’approche, au milieu d’une jungle inhospitalière, prend des allures de cauchemar. Les grimpeurs progressent avec difficulté avec de la boue jusqu’à la ceinture. C’est le début d’une incroyable expédition…

  • Yiddish (Editions Montparnasse) Nouveau documentaire de Nurith Aviv après Misafa Lesafa D’Une Langue A L’Autre (1.9k), Langue Sacrée Langue Parlée (4.2k), Traduire (4.9k), Annonces (3.4k), Poétique Du Cerveau (3.8k) et Signer (2.5k).

Sept jeunes d’aujourd’hui racontent leur passion pour la poésie yiddish écrite par des auteurs qui avaient à peu près leur âge dans l’entre-deux guerres. 
C’était un moment d’un formidable élan créatif de la culture yiddish. La poésie de ces années était universelle et intimiste à la fois, en relation avec tous les courants littéraires et artistiques de l’époque. Ils étaient polyglottes et se déplaçaient d’un pays à l’autre. Le “Yiddishland” n’était pas un pays, mais une langue. 
Les protagonistes du film, certains Juifs, d’autres non, se déplacent eux aussi entre les pays et les langues. Chacun parle de sa relation personnelle au yiddish et à un poète qu’il aime particulièrement. Pour ces jeunes, cette poésie yiddish n’appartient pas uniquement à un passé juif, mais elle permet de se situer face au présent.

  • Le Cœur Du Conflit (Babel Productions) Documentaire de Masayasu Eguchi et Judith Cahen. On doit à cette dernière La Croisade D’Anne Buridan (8k), La Révolution Sexuelle N’A Pas Eu Lieu (6k) et ADN (0.1k).

En ouverture, sur fond de cheminées de centrale nucléaire, cette apostrophe :  » Est-ce que vous semez demain si le monde vient à sa fin ?  » Question pressante suivie d’une remarque d’Eisenstein soulignant que le conflit est le principe même du montage. Voilà d’emblée posée la matrice du film : le monde, son avenir dans un espace nucléarisé, d’une part, le cinéma en tant que représentation avec le montage comme mode opératoire, d’autre part. Et Judith et Masa, devenus alter ego de fiction des deux cinéastes, flanqués parfois de leurs doubles, de nous embarquer dans une cascade de questions enchâssées. Elle la Française, lui le Japonais, couple et cinéastes, nous mènent dans un va-et-vient entre Paris, Fukushima et Hiroshima.

  • Chal Mera Putt 2 (Aanna Films) Film indien de Janjot Singh.

En matière de survie, aucune frontière ne peut diviser le cœur humain et l’amour intérieur.

Synopsis © Distributeurs & Allociné

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