Cannes 2015 aura été le premier véritable Festival de Cannes sous le signe de Twitter… Voilà le constat de Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes qui n’a que peu apprécié cet outil et n’a pas hésité à le partager avec Le Film Français.
En effet selon lui, cette année aura été marquée par le concours de Vitesse entre les critiques, les journalistes et les pseudos vedettes du réseau social afin de dire tout le bien mais surtout tout le mal d’un film en premier.
Il ajoute qu’écrire une critique se réfléchi, se prépare et ne doit pas se résumer à 140 caractères publiés tout juste le générique de fin terminé.
A cannes, il ne pense pas que ce type de chose soit bénéfique au festival. Toujours au « Le Film Français », il déclare qu’aujourd’hui tout se résume sur le net au nombre de clicks et de vues et que cela fait perdre le côté glamour du festival. Chose assez amusante en soi quand on sait que selon certains sondages justement le public en a assez de ce côté glamour inutile et élitiste que le Festival donne comme image depuis plusieurs années. Y-aurait-il donc un décalage entre les organisateurs de Cannes enfermés dans une mécanique et le grand public ? La question peut ainsi être posée…
Mais Thierry Frémaux n’est pas le seul à crier STOP puisque il y a quelques jours, c’était Pierre Lescure, le nouveau résident du festival qui tachait certaines personnes tweetant pendant les projections. A ce sujet la question ne serait-elle pas de savoir plutôt où se situe le respect des gens plutôt que de critiquer l’outil ?
En effet, même si l’on a notre Smartphone sur nous prêt à dégainer, il faut encore être capable de regarder un film sans avoir ce besoin de tweeter, aller sur Facebook, répondre aux sms etc… Choses devenues de plus en plus présentes dans les salles de cinéma en 2015, est-ce la faute aux outils où à l’utilisateur ?
Il m’est en effet arrivé d’assister à quelques projections et voir des Journalistes dits « Professionnels » arriver avec le chien, en retard, répondre aux sms, voire jouer à des jeux avec la luminosité des écrans à fond histoire de bien gêner les autres spectateurs.
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