Critique de Summer of 84

Summer of 84

8.9

Scénario

8.8/10

Réalisation

8.9/10

Casting

9.0/10

Bande Originale

9.0/10

Les pour

  • Un excellent hommage
  • Très bon casting
  • Scénario prenant
  • Bande originale soignée

Twitter : #Summerof84

Titre VO :

Casting: Graham Verchere, Judah Lewis, Caleb Emery, Cory Gruter-Andrew, Tiera Skovbye

Réalisateurs : François Simard et Anouk Whissell

Durée : 1h45

Date de sortie : (pas de date en France)

Summer of 84 est de ces films qui n’ont pas encore de distributeurs en France et ce dans la plus grande incompréhension !

C’est donc via un compte Itunes US ou sous la forme d’import Blu-ray qu’il faut actuellement passer pour découvrir un des meilleurs films hommages aux 80’s depuis ce grand revival actuel.

Entre une ambiance propre à l’époque parfaitement décrite via les habits, la musique et surtout la simplicité du monde sans internet, téléphone portable et autres petites choses modernes nous éloignant finalement peu à peu de l’essentiel, Summer of 84  met en avant une bande d’ados dont le meilleur jeu n’est pas sur une console, mais bien dans leur imagination.

Alors qu’une vague de meurtres de jeunes garçons se répand sur le village, un ado va soupçonner son voisin, pourtant figure emblématique du quartier puisque responsable de l’ordre, et tout faire pour le piéger. Va alors s’en suivre une sorte de jeu du chat et de la souris pour essayer de convaincre le monde que parfois les tueurs en série peuvent-êtres simplement notre voisin.

Summer of 84 joue évidemment sur les fausses pistes puisque il faudra regarder tout le film afin de découvrir si oui ou non le voisin si gentil est un tueur en série redoutable ou si finalement les enfants n’ont pas une imagination débordante.

Le rythme du film est vraiment bon avec assez de retournements de situations que pour nous tenir en haleine sur toute la durée du film. Le tout est aidé par un casting soigné, à commencer par les enfants vraiment bons. La bande originale est évidemment 80’s allant des classiques de l’époque tels que Cruel Summer de Bananarama et 1984 de Genetic control. Le tout est enrobé par une musique électronique signée « Le Matos » qui avait déjà offert une bande originale excellente sur le film « Turbo kid »

Enfin, l’une des grandes forces du film est son changement radical dans la dernière partie qui en surprendra plus d’un. En effet le petit film gentil des 80’s prend une autre tournure, une de ces tournures que l’on ne voyait pas spécialement dans les productions de l’époque.

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