Critique de : L’Ange

8.1

Scénario

6.0/10

Casting

9.0/10

Réalisation

8.0/10

Bande originale

9.5/10

Les pour

  • Une bande originale appréciable
  • Un acteur principal incroyable

Les contre

  • Très linéaire

Twitter :  #LAnge @ugcdistribution

Titre VO : El Angel

Réalisateur : Luis Ortega

Acteurs: Lorenzo Ferro, Chino Darin, Daniel Fanego

Durée: 1h58

Date de sortie :  9 janvier 2019

Premiers pas dans la réalisation en 2003 avec La Caja Negra, Luis Ortega arrive cette année avec El Angel (L’Ange) et décide de nous raconter ici l’histoire de Carlos, ‘Carlitos’ pour les intimes, un jeune homme intrépide, prêt-à-tout, voleur et qui a soif de liberté. Nous suivons son personnage avec une scène d’ouverture assez intéressante qui nous introduit le personnage immédiatement ainsi que l’époque, Buenos Aires, année 1970.

Celui-ci rentre dans une maison et se met à voler. Très vite nous apprenons à connaître son entourage, sa famille – qui est tout ce qu’il y a de plus normal – sa petite amie, ainsi que sa rencontre avec Ramôn. Il va alors rencontrer sa famille et ensemble vont commencer à monter des plans ensemble pour voler et se faire de l’argent.

Le film est assez linéaire, nous suivons les actions de Carlos, toujours de son point de vue et d’une façon assez simple. La mise en scène est assez basique et rentre bien dans le style du film. C’est sans compter sur une bande originale aux sonorités espagnoles qui illumine le film et le rend quelque fois assez cool (merci la scène d’ouverture et de fermeture), autant que le casting, où chaque personnage rempli sa mission à merveille.

+1 pour l’acteur qui interprète Carlos, qui, avec sa gueule d’Ange, parvient à nous faire éprouver complètement ce qu’il ressent. Ainsi, le personnage est tellement bien et satisfait dans son rôle de voleur/assassin, qu’on ne s’inquiète même plus des possibles conséquences s’il venait à se faire prendre. De ce côté là, la compassion et l’imprégnation du personnage est intéressante. Le message du film principal l’est tout autant, on peut avoir une gueule d’Ange, être un petit ‘blondinet’ et être intérieurement pourri et prêt à tout, même à commettre le pire.

Un bon divertissement avec une belle photographie ainsi qu’ une histoire prenante à raconter, sans oublier un duo d’acteurs au top. Finalement, cette gueule d’Ange se porte à merveille.

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