Twitter : #JurassicWorldRenaissance
Réalisation : Gareth Edwards
Casting : Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali, Rupert Friend
Durée : 2h13
Date de sortie : 4 juillet 2025
Il y a 32 ans, Steven Spielberg nous charmait avec son univers à travers Jurassic Park qui restera un éternel film culte comme on en trouve de plus en plus rarement. Depuis, la saga s’est développée avec des premières suites plutôt réussies et correctes puis d’autres qu’on préférerait oublier. Alors aujourd’hui, l‘idée d’un nouvel opus ne crée pas vraiment d’impatience. Et pourtant la magie du marketing attirera peut être les gens dans les salles.

Quand on regarde la bande annonce, ce n’est pas le scénario qui est mis en avant. Certains vous diront qu’ils ne comprennent pas l’intrigue présentée et le lien avec les autres films. En effet rien d’extraordinaire au récit raconté, cependant le lien avec l’univers est expliqué et c’est assez suffisant pour qu’on accepte le contexte dans lequel on est plongé. Vient alors le fil conducteur pour les 2h15 à venir. Une équipe se rend en terrain interdit pour prélever le sang et autres organismes sur quelques dinosaures bien choisis dans un but scientifique pour l’être humain. Et bien entendu l’expédition ne sera pas de tout repos et sans retour pour certains.
Bref, vous l’aurez compris. Le scénario fera souffler plus d’un. Par contre, il faut le reconnaître, une tension est présente durant quasi tout le film et nous maintient en haleine de façon assez intense. Alors oui c’est bourré de clichés mais ils se reconnaissent surtout pour les plus assidus d’entre nous qui ont l’habitude des films de monstres. En effet, difficile de ne pas cataloguer ce Jurassic World comme film de monstres. C’est une course à qui survivra au croc du dinosaure. Faut le reconnaître ils savent développer les séquences de chasses entre proie et prédateurs.

Pour évoquer tout de même le positif du film au delà qu’il est très prenant et qu’on appréciera le rythme soutenu sans trouver l’ennui, le casting est excellent. Scarlett Johansson s’éclate dans son rôle de mercenaire sexy et badass. Les fans de Jonathan Bailey devraient être conquis. Et on apprécie de voir Mahershala Ali et Rupert Friend. D’accord les personnages sont au summum du cliché mais au moins ils ont de bons interprètes. Il y a aussi un groupe avec des têtes moins connues mais dont même la plus jeunes des filles ne devient pas exaspérante.

À ce sujet on fait le bon vers la petite touche marketing qui fera peut être parler d’elle mais qui risque de faire un bide : c’est le petit dinosaure surnommé Dolorès. Ok elle est mignonne, ça apporte une touche de drôlerie dans le film mais ça s’arrête là. Pas sûr que ça fasse vendre beaucoup de goodies. Dans le fond, on aurait pu sans passer que le film aurait été du même niveau. Dommage sur ce point.
Pour la musique, on retrouve les notes emblématiques de John Williams reprises par Alexandre Desplat qu’on ne présente plus. Les effets spéciaux quant à eux sont bons. Rien ne nous a véritablement choqué et ça fait plaisir. Même le plus gros dinosaure génétiquement modifié fait le job alors qu’il était des plus agaçants dans un précédent opus.

En résumé, Jurassic World Renaissance est un bon divertissement pour cet été 2025. Un bon film de dinosaures mais sans véritables surprises sans pour autant nous plonger dans une grande lassitude. On applaudit pour ce dernier point.
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