Critique de Alberto Giacometti, The Final Portrait

Alberto Giacometti, The Final Portrait

7.3

Scénario

7.0/10

Acteurs

8.5/10

Musique

7.0/10

Réalisation

6.5/10

Les pour

  • Bon casting
  • Biographie intéressante

Les contre

  • Film lent et destiné à un public averti

Twitter : #TheFinalPortrait

Titre VO : The final portrait

Acteurs: Geoffrey Rush, Armie Hammer, Tony Shalhoub, Sylvie Testud, Clémence Poésy

Réalisateurs : Stanley Tucci

Durée : 1h34

Date de sortie : 6 juin 2018

De la patience, cela demande de la patience… Voilà entre autre ce que l’on retiendra à la sortie du film The final portrait qui prend son temps, pose les choses, les répètent avec de subtils changements pour arriver à une fin abrupte et d’apparence inachevée à l’image du Final portrait.

Toute la subtilité de ce film repose en fait sur la manière de créer d’Alberto Giacometti, éternel insatisfait qui recommence sans cesse encore et encore, ne semble pas convaincu par ses propres oeuvres et ce malgré la qualité et l’inventivité de celles-ci

Qu’on se le dise, ce film n’est absolument pas pour les spectateurs ne pouvant tenir en place plus de 10 minutes sans la moindre explosion ou scène d’action, car il n’y a rien de tout ceci par ici et le tout est proposé de manière assez lente et plutôt linéaire. Néanmoins, cela n’en fait pas un mauvais film, bien au contraire puisqu’il nous plonge dans l’esprit du créateur tout en nous faisant ressentir l’attente et parfois même l’impatience du modèle.

Les curieux d’art ou de biographies seront ainsi satisfaits de découvrir l’envers du décor et d’en apprendre plus sur le processus de création d’Alberto Giacometti.

Dans le rôle du célèbre peintre / Sculpteur, Geoffrey Rush est très bon et offre une seconde vie à Alberto Giacometti avec ses qualités comme ses défauts. Oui, Alberto Giacometti n’était pas que perfection et certains traits de sa personnalités (entre autre ses rapports avec sa muse et sa femme) ne sont jamais cachés ou édulcorés, ce qui en fait une biographie authentique. Dans le rôle du modèle, Armie Hammer propose une performance qui lui sied bien, à savoir celle d’un homme propre sur lui, avec une certaine classe et grande gentillesse. Ce n’est pas la première fois qu’il propose ce genre de prestation, mais ce type de rôle lui va parfaitement bien qu’on en demande encore. Du côté des femmes, c’est un plaisir que de retrouver Clémence Poésy là où Sylvie Testud est assez juste dans le rôle de la femme trompée, mais aimante.

The Final Portrait est un petit film, que l’on ne s’y trompe pas, mais plaira aux amateurs de jolies biographies tout en bloquant totalement les spectateurs peu habitués à ce genre tout en lenteur…

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