Attention, on dévoile les grandes lignes du film !!
Ça y est, le nouvel Avatar est enfin sur les écrans. Et forcément, une question brûle toutes les lèvres : qu’est-ce qu’il s’y passe vraiment ?
Bonne nouvelle, on est là pour ça.
Mais autant le dire tout de suite : depuis sa sortie, un reproche revient en boucle dans les critiques… le manque d’originalité.
Il faut reconnaître que James Cameron ne réinvente pas totalement la roue. Le film reprend une structure désormais bien connue : une longue phase plus posée, des tensions internes au sein de la famille Sully, puis une montée en puissance jusqu’à un affrontement final XXL où plusieurs peuples de Pandora s’unissent contre une menace venue du ciel. Une mécanique très proche du deuxième volet.
La vraie nouveauté de cet épisode, celle qui change légèrement la donne, tient surtout à une alliance inattendue : des humains qui s’associent cette fois à un groupe de Na’vi clairement du mauvais côté.
Mais Avatar 3 ne démarre pas dans le fracas. Bien au contraire.
Le film s’ouvre sur un thème central et plus intime : comment survivre à la perte d’un être cher. Suite directe de l’épisode précédent (tournée dans la continuité), le récit s’attarde sur les conséquences de la mort de Neteyam et sur la façon dont chaque membre de la famille Sully tente d’y faire face.
Neytiri se replie dans la foi et se rapproche encore plus d’Eywa, là où Jake, lui, s’acharne à préparer la guerre pour ne pas affronter sa douleur — allant même jusqu’à remettre en question ses croyances. De son côté, Lo’ak est rongé par la culpabilité et se sent directement responsable de la mort de son frère.
Pendant une bonne partie du film, cette dynamique familiale fracturée constitue le cœur émotionnel du récit.
En parallèle, Quaritch poursuit son obsession : récupérer son fils. Toujours tiraillé entre sa mission et ce lien qu’il refuse d’abandonner, il continue d’avancer sur une ligne dangereusement floue.
Jake et Neytiri prennent alors une décision lourde de conséquences : Spider doit retourner vivre avec les humains. Après avoir frôlé la mort à cause d’un manque d’oxygène, l’idée de le voir vivre éternellement sous un masque leur paraît insoutenable.
Mais rien ne se passe comme prévu. Lors du trajet, une attaque des Na’vi hostiles éclate. Les combats s’enchaînent, Spider se retrouve à nouveau privé d’oxygène… jusqu’au moment clé du film : Kiri parvient à communiquer avec la nature et, par la prière, permet à Spider de respirer sans masque.
Un miracle.
Mais aussi une menace immense.
Car si un humain peut respirer naturellement sur Pandora, alors la planète devient plus vulnérable que jamais.
Le film poursuit ensuite son chemin entre nouvelles escarmouches et trajectoires plus intimes. Lo’ak, au bord du gouffre, renonce au pire et choisit de réparer l’arc de son frère pour l’offrir à Neytiri, comme un premier pas vers la guérison. Blessée lors de la première attaque, cette dernière doit elle-même réapprendre à tirer, son corps peinant à suivre là où son esprit vacille encore.
De son côté, Payakan reste banni après un conseil décisif. Refusant cette injustice, Lo’ak part à sa recherche, espérant le convaincre de revenir et de prouver qu’il mérite sa place.
La tension remonte d’un cran quand Quaritch, après une brève alliance avec Jake pour sauver Spider, décide finalement de repartir en guerre. Conscient qu’il ne peut pas gagner seul, il s’allie à la Na’vi antagoniste, qu’il forme aux armes humaines et qu’il équipe lourdement.
Jake, lui, est confronté à une décision impossible : tuer Spider pour protéger les siens. Il en est incapable. Neytiri elle-même, qui réclamait sa mort, réalise alors une vérité qu’elle refusait d’admettre : les humains font déjà partie d’eux. Jake en est un, dans un corps Na’vi. Leurs enfants portent ce sang mêlé. La frontière n’est plus aussi nette.
Et puis vient le combat final.
D’un côté : Quaritch, les humains et les Na’vi renégats.
De l’autre : les clans aquatiques découverts dans le précédent film.
Le prix à payer est élevé. Le personnage incarné par Kate Winslet trouve la mort, touchée en pleine bataille. Dans un dernier souffle, elle donne naissance à sa fille et la confie à Neytiri, scellant enfin une paix longtemps fragile entre elles.
Les pertes continuent, y compris parmi les jeunes proches de Lo’ak.
Comme attendu, Pandora se soulève. Jake redevient Toruk Makto, et toute la faune — y compris les tulkuns — se joint au combat. Payakan est enfin réhabilité, et les tulkuns brisent leur promesse ancestrale de non-violence pour défendre leur monde.
En toute fin Quaritch sauvé pourtant par Jake, décide de se suicider et laisse ainsi Spider à sa « Véritable famille »
Et c’est dans les toutes dernières minutes que le film révèle ses cartes les plus importantes.
Kiri parvient enfin à entrer pleinement en contact avec Eywa et découvre qu’elle n’a jamais eu de père biologique : elle est en réalité un clone de Grace.
Spider, lui aussi, communie avec Eywa… et comprend qu’il est désormais considéré comme l’un des leurs.
Le film s’achève ainsi, non pas sur une explosion, mais sur une bascule symbolique majeure :
la frontière entre humains et Na’vi n’existe plus vraiment — et Pandora n’a jamais été aussi vulnérable… ni aussi unie.

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