On a vu la seul en scène « Il était un cœur »

Le Festival d’Avignon, c’est reparti ! Comme chaque été, la ville va vibrer au rythme du théâtre, des rencontres et des découvertes. Et parmi les pépites à ne pas manquer cette année, un seul en scène commence déjà à faire parler de lui…

Des émotions brutes, une écriture ciselée, un acteur seul face à lui-même (et face à nous) : Il était un cœur promet une claque théâtrale comme on les aime. Le genre de spectacle qui ne laisse pas indemne, où l’on entre doucement pour ressortir bouleversé.

Raphaël nous en parle

« Comment mettre des mots sur ce que l’on vit à l’intérieur de nous ? »

C’est la question que s’est posée Joris Carré pour écrire Il était un cœur, un seul en scène touchant et lumineux.

Dans cette aventure poétique, sincère et sensible, on suit un jeune homme qui rêverait de devenir chevalier. Cependant, son plus grand obstacle ne se trouve pas sur le champ de bataille, mais bel et bien au sein de sa poitrine : un cœur immense qui déborde d’émotions.

Commence alors une épopée chevaleresque parsemée de rencontres, d’épreuves et de métaphores pour apprivoiser sa propre sensibilité.

Joris Carré tisse une fable moderne sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte, portée par un texte profond et intime, teinté d’humour et d’espoir. Il narre son récit à travers plusieurs disciplines — allant du conte et de la musique live à des formes plus fantaisistes, comme un solo d’air-trompette ou encore une personnification de légumes ! Chaque élément — costumes, accessoires, lumières — est investi avec créativité pour faire surgir l’imaginaire et l’émotion du spectateur.

Le choix du conte donne vie à des images accessibles, permettant à chacun et chacune de trouver un écho à son propre vécu. La mise en scène contribue à l’immersion du public dans cet univers à la fois personnel et universel, révélant des questionnements liés à la condition humaine, à l’expression de soi et à la vulnérabilité.

Touchant autant dans le fond que dans la forme, Il était un cœur sera présenté par la Compagnie du Grand Large au théâtre Au Vieux Balancier à 11h40, du 5 au 26 juillet (relâche les mercredis).

Un spectacle familial pour petits et grands, à savourer pour rêver, rire, pleurer… et peut-être guérir un peu.