On a rencontré G-Flip

C’est lors de sa dernière venue à Paris, que nous avons eu la chance de pouvoir discuter quelques minutes avec G-Flip, alors en pleine tournée qui lui aura fait quitter son Australie natale pour découvrir le monde et notamment Paris.

Une Australie qui lui manque évidemment puisque aussi bien sa famille ainsi que sa petite amie sont là bas. mais ce n’est pas la seule chose qui lui manque d’Australie, en effet la jeune femme admet que sa bière préférée qui est la Carlton draught lui manque terriblement d’autant qu’on ne la trouve pas partout dans le monde !

Mais avant d’en apprendre plus, petite présentation.

Z : Qui est G-Flip ?

En fait cela vient de mon nom et de mon surnom. Mon prénom est Georgia Flipo et depuis toute petite on me surnommait dans la famille Flip puis c’est devenu G-Flip lorsque je suis allé à l’école et en toute logique au moment de choisir mon nom d’artiste, j’ai opté pour ce dernier. Après tout, personne ne m’appelle Georgia, toujours G ou Flip… donc G-Flip !

Z : Sur la chanson « Drink too much », vous dites avoir eu un crush sur Stefkla Smith, mais qui est-elle ?

Steph Claire Smith est un top model australien très populaire et notamment sur Instagram. Lorsque j’ai commencé à écrire cette chanson, je passais souvent dans Chapel Street à Melbourne et j’ai remarqué qu’elle était souvent là bas aussi pour ses shootings photo et au moment de mettre un nom dans la chanson, je me suis dit, pourquoi pas elle. Ce qui est drôle maintenant est que bien que l’on ne se soit jamais rencontré véritablement, je peux dire que nous sommes amies après plusieurs échanges.

Z : Est-ce que la chanson « Drink too much » est un titre autobiographique ? Avez-vous abusé de la boisson ?

Oui, quand j’ai écrit la chanson… Je buvais vraiment de trop ! J’étais ce que l’on peut appeler une « Party animal », soit une accro de la fête et à cette époque, oui il m’arrivait d’y aller un peu fort. Je jouais à l’époque comme batteuse dans un groupe et je n’avais pas autant de responsabilité qu’aujourd’hui en tant qu’artiste solo et je me tracassais que moyennement de finir totalement saoulé en soirée. Mais c’est une période révolue pour moi, car mon projet me tient tant à coeur que je me focalise sur ça et uniquement ça.

Z : Vous êtes connues comme batteuse, pourquoi cet instrument et comment ce dernier est apparu dans votre vie ?

J’ai commencé à l’âge de 9 ans. J’ai débuté parce que mes cousins, alors plus âgés que moi avaient une batterie et quand j’allais dans la famille le dimanche, je m’éclipsais pour jouer avec eux et je suis donc venue tout naturellement à la batterie. Je suis totalement tombée amoureuse de cet instrument. Mon oncle qui avait repéré mon admiration pour cet instrument m’a offert un set pour enfants à l’âge de 9 ans et depuis… Je n’ai plus cessé de jouer. J’étais une enfant très énergique et bruyante alors je déchargeais mon énergie dans ces « Drum sticks’ et je tapais frénétiquement pour faire encore plus de bruit et me faire entendre.

Z : Vous êtes aussi autodidacte en ce qui concerne la musique et l’écriture, combien de temps cela vous prend d’écrire une chanson telle que « About you » ?

En toute honnêteté, je l’ai complétée en… une demi-journée, mais cela m’a pris plus d’une année à essayer de la rendre meilleure en essayant différentes choses dessus. Il m’a fallu plus de temps pour comprendre que je n’avais pas à l’améliorer, car j’avais déjà quelque chose de parfait à mes yeux. Ce qui m’a pris ensuite du temps est le mixage, le montage… Tout cet aspect de la production aura été finalement le plus long.

Z : Et pour ce qui est de l’écriture, vous laissez les choses venir ou vous vous enfermer avec l’idée de sortir avec une chanson ?

En général, les textes et la musique me viennent naturellement. Par exemple l’autre jour j’ai ouvert mon logiciel de travail et tout naturellement les choses me sont venues. Je fais aussi du yaourt sur certaines chansons et après, les paroles arrivent petit à petit, mais je ne me force jamais à écrire, car vu que mon seul hobbies est de faire de la musique, finalement cela est devenu une chose naturelle.

Z : Votre dernier single « I’m not afraid » est une chanson plus lente, moins uptempo. Avez vous une préférence pour un style en particulier ?

Pas spécialement, non j’aime les deux styles. Les différentes chansons me parlent d’une manière différente, mais me parlent dans tous les cas. Pour moi, le moteur d’une chanson est l’émotion qu’elle évoque, qu’elle dégage. Si je ressens de l’émotion, qu’importe le style alors cela me va.

Z : Il y a eu un court moment entre la sortie de l’Ep et du nouveau single absent de ce dernier. Etes vous déjà passé à autre chose ?

En fait je n’ai pas vraiment sorti de EP… C’est les systèmes qui ont regroupé ça, mais dans mon esprit il s’agit d’une simple succession de chansons et mon idée est plus de directement sauter cette étape de l’EP devenue la nouvelle norme et de proposer plutôt un album directement. En plus j’ai assez de chansons pour un album et d’autres qui arrivent encore aujourd’hui. Je ne cesse d’écrire.

Z : Vous avez déjà un prochain single de prévu ? Peut-on savoir lequel si c’est le cas ?

On y est presque… D’ici quelques semaines. Je termine la production là, mais ça arrivera vite.

Z : Est-ce vous qui choisissez les chansons à sortir ou votre entourage ?

Non, moi… Je contrôle de nombreuses choses dont le choix des chansons. Evidemment je discute avec mon entourage, mais par chance on est toujours sur la même longueur d’onde donc je peux dire que je choisis moi-même mes sorties.

Z : Avez-vous eu le temps de visiter Paris ?

Quelle heure est-il ?

Z : Presque 18H00

Déjà… En fait non, pas eu le temps, car je suis arrivée il y a quatre heures et je suis directement venue répéter avec le groupe pour ce soir donc je suis arrivée directement depuis l’aéroport à ici. Mais demain j’ai deux jours off, ce qui n’est pas arrivé depuis longtemps donc je vais sans doute flâner un peu dans les rues parisiennes. Manger du fromage et du vin évidemment.

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