On a écouté Milkteeth de Douglas Dare

En voilà encore une bien belle découverte qu’il m’a été donnée de faire fin 2019 quand j’ai reçu l’opus Mikteeth de Douglas Dare attendu pour demain.

Alors que je ne connaissais pas cet artiste jusqu’alors, il est maintenant devenu à mes yeux et mes oreilles comme une évidence à suivre.

Comprenant de superbes ballades incroyables portées par une voix prenante et riche en émotion, l’opus Milkteeth est définitivement un des grands albums que connaîtra 2020.

Comparable à mes yeux aux sensations ressenties lors de ma découverte d’Adele il y a quelques années, c’est peu dire que je suis tombé totalement sous le charme de cette voix et de cet album.

Débutant par le magnifique I am free, un des titres les plus énergiques de l’opus, on est directement mis face à la beauté vocale de Douglas qui s’accompagne ici de son piano avant d’incorporer une voix par-dessus la sienne pour un effet réussi. Le titres est aussi un des plus longs avec une durée de 5 minutes quarante trois.

Photo de Furmaan Ahmed

Le premier grand moment de grâce de l’album arrive avec le somptueux Heavenly bodies. A la fois fort et pourtant d’une incroyable sobriété, on se laisse embarquer via la voix de Douglas là où la musique, bien que prenante, apporte un peu plus de légèreté et de douceur au tout par moment.

Autre bonne idée de cet opus et bien que généralement je ne suis friand d’interludes, l’incorporation de deux petits passages musicaux dénués de paroles? Cela pour effet de ne pas faire « morceau inachevé » mais plus  » prolongement de chanson ». « The piano room » et « The window » s’incorporent vraiment bien au tout et ne font aucunement « Ajouté à la va-vite ». Qui plus est, ces deux petites pistes sont agréables. Il n’y a que « The Stairwell » la troisième interlude qui n’apporte pas grand chose, mais qui parvient malgré tout à bien s’incorporer au tout.

Le premier single dévoilé se nomme Silly games. Titre agréable et réussi et néanmoins le plus faible de l’opus. Mais que l’on se comprenne bien, quand on parle de plus faible ici c’est surtout que le reste est tellement bon que même quand c’est excellent, certains titres se trouvent un cran en dessous d’autres pistes supérieures.

Rappelant un peu ce que pourrait proposer Lana Del rey avec une voix masculine, The Joy In Sarah’s Eyes a ce côté un peu rétro dans la voix et la musique pour devenir une des pistes qui tranchent avec le reste de l’opus. Une sorte de petite bulle d’air aux côtés des nombreuses ballades. Encore un morceau très réussi.

Définitivement une des plus belles pistes de cet album de par sa simplicité musicale et ses envolées vocales, Wherever you are est simplement magnifique et, à l’image des autres chansons, comprend en plus un bien joli texte.

Ce qui est amusant est qu’à la découverte de la pochette de l’album, absolument rien ne nous préparait à ceci : Une voix incroyable et de si belles mélodies.

Avant de se clôturer sur la superbe ballade Run, Douglas Dare s’amuse une dernière fois avec The playground. Tel un dernier sursaut d’énergie, il représente assez bien l’album, à savoir le fait de proposer des chansons avec finalement peu d’instruments et des sonorités très épurées.

Milkteeth est un très grand album, vraiment agréable de bout en bout que l’on peut écouter d’une traite sans jamais avoir le temps longs. Il détend de par ses mélodies douces et nous emporte avec cette voix incroyable.

Sortie : Le 21 février 2020

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