Pierre Lapointe, c’est un réel coup de cœur qui dure depuis quelques années maintenant,, et si je l’ai découvert tardivement, il est depuis un de mes artistes préférés et chaque sortie est un réel plaisir pour moi.
C’est donc avec enthousiasme que je me suis jeté sur son dernier opus,, Dix chansons démodées pour ceux qui ont le cœur abîmé, et ce,, avant même d’assister à son concert du 26 janvier à la Maison de Radio France / Auditorium.
composé de 10 chansons,, comme l’indique le titre de l’opus, Dix chansons démodées pour ceux qui ont Le cœur abîmédébute par le réussi Toutes tes idoles, mettant en avant ce que l’on ressent finalement en vieillissant et lorsque l’on voit tous les artistes que l’on aime s’en aller avec le temps qui passe. Chanson au texte intéressant qui, comme souvent avec Pierre, parle d’un sujet presque évident pour finalement parler de quelque chose de plus intime comme le temps qui passe et la réflexion sur notre propre vie. Une belle mise en bouche.
Sur Comme les pigeons d’argile, Pierre Lapointe propose absolument tout ce qui fait qu’on l’aime (et que je l’aime), à savoir un texte extraordinaire sur une musique puissante, transformant cette chanson en un moment de grâce. Déchirant !
Le secret est un titre amusant dans lequel Pierre parle à son public tout en expliquant que, même si son statut d’artiste impose un minimum d’échange avec nous, il se garde le droit de partager des choses ou non avec son public. Ici, il est question d’un secret qu’il essaye de garder le plus longtemps possible. Drôle, incroyablement juste et vraiment plaisant à écouter.
Arrête de sourire est sans doute la chanson la plus pessimiste de l’album dans laquelle Pierre nous conte l’histoire d’un homme face à quelqu’un visiblement positif et cela lui semble ridicule avant d’admettre que… Sans doute est-ce parce qu’il est au fond de lui un peu jaloux du fait qu’on puisse aussi être heureux !
Madame, bonsoir est une des pépites de cet album. Dans cette chanson, on assiste ici à une conversation entre un homme qui se trouve une fois encore face à celle qui lui a tant pris, celle qui l’a rendu si souvent malheureux, même s’il sait que, quand elle vient, on ne peut rien faire si ce n’est se plier à sa décision… Cette dame, c’est « La mort » ! Une fois encore et à l’image des autres chansons de cet album, on a ici une musique somptueuse et surtout un très grand texte.
L’opus se clôture de la même manière qu’il s’est ouvert, à savoir sur un morceau magnifique. Où iront nos souvenirs est doux, nostalgique et tendre.
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