Madonna : Ses titres moins connus

Ce n’est un secret pour personne, moi (Chris) suis un très grand fan de Madonna. Que ce soit l’artiste ou simplement la femme dans sa façon d’être, de bousculer les choses, d’inspirer les gens à changer, à se bouger pour un monde meilleur, oui Madonna est à ce jour la personne qui m’inspire le plus au monde et ce chaque nouveau jour de mon existence.

Le but de cet article n’est pas de vous rappeler qu’elle est la femme de tous les records, la femme qui a littéralement sauvé tout un pays (Le Malawi) en y construisant des écoles et des hôpitaux, mais bien pour vous faire découvrir des titres moins connus de celle qui est et sera à jamais la seule et unique reine de la pop.

Tout le monde connait Like a virgin, Holiday, Music, American life, 4 minutes, Hung up et consort, mais comme de nombreux artistes avant et après elle, il y a de nombreux titres présents sur els albums (ou non) que le grand public ne connait pas spécialement puisque réservés évidemment aux fans ou aux curieux ayant au-delà de l’écoute des singles.

Je vous invite donc à m’accompagner dans les entrailles de la discographie de Madonna.

En 1998, alors que Madonna cartonne avec son album Ray of light, arrive un album non officiel mais comprenant les premiers titres de Madonna jusqu’alors restés dans l’ombre ou jamais publié par le passé.

Une des curiosités de cet opus est le titre Laugh to keep from crying. En effet, cette piste dévoile l’aspect rock de Madonna alors qu’elle débutait sa carrière musicale. Loin de la pop et de la dance, elle a commencé avec le groupe Breakfast club en tant que responsable de la batterie !! Elle a ensuite créé le groupe Emmy and the Emmys où elle va alors passer au micro.

Ce côté rock est encore à ce jour en Madonna qui n’hésite pas à retravailler certains de ses titres dans ce style musical pour le meilleur (I love New-York) comme le pire (Hung up version rock)

C’est en 1983 qu’arrivera le premier album de Madonna et avec celui-ci les premiers tubes que sont Holiday, Lucky star, Everybody, Burning up ou encore Borderline. Avec autant de singles publiés, il ne restait plus vraiment de tubes à exploiter sur l’album et pourtant il y a quand même de quoi faire son bonheur si l’on cherche à découvrir des pépites enfouies. cela commence par Think of me et son beat disco incroyable.

Dans les surprises cachées, il faut parler du titre Ain’t no big deal qui était supposé être le premier single de Madonna avant même Everybody. Mais si ce titre est relativement peu connu c’est parce que le titre a été vendu par son producteur à un autre groupe avant même que Sire Records ne sorte la version de Madonna. Un mal pour un bien, car même si Ain’t no big deal est sympa, il est loin derrière la qualité de Everybody évidemment. On peut retrouver deux versions de ce titre sur l’opus In the beginning évoqué plus haut dans cet article.

Alors que Madonna explose partout et que les jeunes filles du monde entier veulent son look, la jeune femme va commencer à choquer et surprendre son petit monde en proposant dès 1984 l’opus Like a virgin. Chanson aujourd’hui entrée dans les moeurs, elle a offensé une partie du public lors de sa sortie. Un des faits amusants est que lors de sa sortie, certains critiques ont déclaré que Madonna ne serait là que le temps d’un tube avant de disparaitre rapidement… l’histoire aura montré le contraire. De cet opus, on retiendra les singles Like a virgin et Material girl et pourtant l’opus renferme de nombreuses pépites à commencer par Angel qui est une superbe ballade uptempo sur l’amour.

Devenu un des titres favoris des fans de Madonna, il y a le single Love don’t live here anymore qui a pris une autre dimension en live lors de la tournée Rebel heart tour avant d’être injustement coupé de la version DVD et cd de la tournée. Ce titre est différent du reste de l’album et peut sembler une étrangeté perdu entre deux titres très dansant, mais ce single est la première fois où Madonna s’attaquait à une véritable balade poignante et donnait de la voix (grave)

L’album continue de proposer d’autres pépites et parmi celles-ci un des meilleurs morceaux de Madonna :  Dress you up. Le titre est sorti en single mais n’a jamais eu de véritable clip ni de grande promo si bien que le grand public semble l’avoir oublié. Uniquement le grand public puisque les rares fois où Madonna l’a proposée en live, le public répondait présent et chantait à tue tête.

1986 voit la sortie du phénomène True blue. Entre une pochette iconique et des tubes à foisons, il n’y a finalement pas beaucoup de titres marquants n’ayant pas eu droit à une sortie single. En effet True blue a donné naissance à 5 singles dont La isla bonita, Papa don’t preach, Open your heart etc.

Dans les petites perles issues de ces années là on retiendra entre autre le très sympa Each time you break my heart de Nick Kamen, un ex top modele a qui Madonna  a donné ce titre, coupé de True Blue. On peut y entendre Madonna sur les choeurs.

Le phénomène Madonna ne va plus s’arrêter puisque en 1989 va arriver le mastodonte Like a prayer, un des albums favoris des fans et non fans puisque il regroupe certaines des plus belles chansons de sa carrière, à commencer par la superbe ballade depuis restée un peu dans l’ombre Oh father.

Autre titre un peu en retrait dans la carrière de Madonna et pourtant devenu iconique grâce à sa version live lors du Blond Ambition tour est évidemment Keep it together sur le thème de la famille.

L’album Like a prayer est connu comme je le disais pour ses belles ballades et Promise to try ne déroge pas à la liste des plus belles chansons interprétées par Madonna. Un titre émouvant tout comme dans un autre style peut l’être le pourtant très dansant ‘Till death do us part parlant pourtant des difficultés rencontrées par Madonna et son époux de l’époque Sean Penn.

Lors de cette période,  Madonna a écrit un très bon titre, mais coupé de l’album Like a prayer. Il faudra attendre 1992 pour le découvrir puisque c’est cette année que Madonna offrira Just a dream a sa choriste et amie de longue date Donna Delory. Sur ce titre, on peut entendre à son tour Madonna sur les choeurs. une manière d’inverser les rôles et d’aider une amie.

1992, c’est justement l’année du choc avec la sortie d’un livre centré sur la sexualité et comprenant des photos érotiques de Madonna qui a bien l’intention de repousser à nouveau les limites dans un Pays si puritain que les Etats-unis. Pour accompagner le livre Sex, Madonna propose alors l’opus Erotica sur lequel figure le single titre, Deeper and deeper ou encore sa reprise de Fever. Dans les perles restées sur l’album et donc moins connues il y a le sexy Where life begins qui n’hésite pas à parler du sexe orale sur une femme (on va la jouer soft par ici). Elle joue même sur les mots en sortant la phrase culte de KFC: Fingers licking good qu’on laissera soin aux bilingues d’interpreter 😉

Why’s it so hard est bien plus soft puisque le titre parle simplement des difficultés d’aimer son prochain. Morceau vraiment réussi en entrainant, elle ne proposera une magnifique version live lors du Girlie show transformant finalement une chanson soft en chanson sur l’orgie… rien que ça !

Evidemment Erotica parle de sexe et le public aura essentiellement retenu ça, mais cet opus R ‘n’ B abordait bien d’autres sujets et ce notamment sur le titre Words qui n’hésite pas à parler de la force des mots dans le bon comme le mauvais sens. Que ce soit pour manipuler ou blesser des gens ou pour contrer la violence, il n’y a rien de plus fort que les MOTS

D’Erotica, on va parler aussi du titre In this life racontant la triste histoire d’un proche de Madonna mort u virus du Sida à l’âge de 23 ans. Cette chanson, si musicalement n’est pas la plus réussie de l’opus a au moins le mérite d’aborder un sujet fort et à nouveau loin du scandale retenus par les gens concernant cette époque.

Une des dernières perles issues de Erotica est en fait une version démo d’Erotica nommée You thrill me. Cette version a surtout été revissée lors du Confessions tourMadonna en a proposé une version diablement sexy.

Alors que l’image de Madonna a pris un sacré coup avec Erotica, Body of evidence et autres  escapades dans la sexualité, elle va revenir deux ans plus tard avec l’opus Bedtime stories qui se voudra bien plus sage et dans la reconquête de son public.

Pour cet opus Madonna continue son aventure dans le R’N’B mais dans une approche plus commerciale plus poussée comme le montre le premier et excellent single Secret.

De cet album aux côtés des singles populaires, on retrouve à nouveau quelques morceaux réussis et laissés de côté pendant longtemps tels que la piste d’ouverture Survival, sympathique et annonciateur de ce que le reste de l’album va proposer. Un des meilleurs morceaux de l’album et faisant limite office d’intro pour le titre Bedtime Story écrit par Björk est l’excellent Sanctuary. Jamais mis en avant, ce titre montre un aspect planant de Madonna que l’on retrouvera plus tard dans les compositions de William Orbit pour Ray of light.

Et puisque l’on parle du chef d’oeuvre Ray of light, c’est ce dernier qui arrive 4 ans plus tard (on reviendra sur les bandes originales et les compilations par la suite).

Pour ainsi dire l’album parfait, Ray of light signe la résurrection de Madonna qui après avoir montré pate blanche pendant quelques années propose son image la plus sage à ce jour, celle d’une mère heureuse et proche du monde qui l’entour. Un opus spirituel et surtout qui va marquer la seconde moitié de carrière de Madonna qui après avoir été la reine de la pop, va devenir clairement la reine de la Dance.

De cet opus, il y a un single qui malheureusement est un peu oublié et qui pourtant fait partie des meilleurs titres de sa carrière, l’excellent Nothing really matters et son clip incroyable. Un morceau que les fans réclament sur les tournées, mais que madonna ne semble pas vouloir jouer. Par contre (et fort heureusement) Madonna n’a pas oublié le troublant titre de cloture de l’album qu’est Mer Girl puisqu’elle lui a donné une place de choix sur la tournée Drowned world tour. Un titre difficilement accessible, mais qui s’apprécie de plus en plus avec le temps.

Et sur le Drowned world tour, Madonna a donc joué Mer Girl, mais l’a surtout associé à Sky fits heaven, un titre qui aurait mérité une bien meilleur exposition.

Autre titre fort de l’opus n’ayant pas eu droit à une sortie single : Skin. On parlait de l’approche planante amorcée sur l’album Bedtime stories et bien avec Skin, Madonna pousse l’experimentation plus loin en proposant cette fois une association electro et non R’N’B et la magie opère clairement.

Evidemment tous les titres prévus pour Ray of light n’ont pas été retenus et parmi ceux-ci, le pourtant réussi Revenge. Mais à l’écoute du titre, on comprend ce choix, car on ne voit pas trop où ce dernier aurait pu se situer pour rester cohérent avec le reste de l’album. Il en est de même de Gone Gone Gone qui bien qu’il a une jolie mélodie et un joli texte a une instruction décevante en comparaison de ce qui se trouve sur Ray of light. Le titra aurait pourtant mérité d’être retravaillé tant ce dernier avait du potentiel.

De ces sessions existe aussi la balade Like a flower, jamais publiée et Madonna, mais offert à la chanteuse Laura Pausini qui a décidé de la retravailler et la sortir sous le titre

Fort du succès rencontré avec les sonorités électro, madonna va alors demander au français Mirwais de travailler avec elle et de proposer un son unique et qui aussi incroyable que cela puisse paraître semble intemporel. En effet, le travail effectué apr Mirwais ne semble pas vieillir et aujourdhui encore semble sorti la semaine passée. Que ce soit les singles Music, Don’t tell me ou meme le remix de What it feels like for a girl, chaque single pourrait fonctionner aussi bien aujourd’hui qu’hier. Mais là aussi il n’y a pas que les singles à retenir de l’album, bien au contraire et des titres tels que Impressive instant ou, I deserve it ou Paradise ont marqués les fans de Madonna qui en redemandent encore et encore aujourd’hui.

Pourtant le meilleur reste à venir quand sort en 2003 l’opus American life. Album parfait proposant des sonorités modernes, intemporelles sur des textes puissants, l’opus American life est de ces albums qui définissent une carrière et sans l’incompréhension quant au message de Madonna par le public lors de sa sortie, American life serait aujourd’hui le plus gros carton de Madonna. Heureusement, 15 ans après le public semble le redécouvrir et l’apprécier de plus en plus au point de réclamer à tut va le retour de Mirwais. Un retour exaucé par Madonna qui a de nouveau fait appel au producteur français pour son album à venir cette année.

A côté des singles, il y a évidemment l’incroyable Nobody knows me et son beat évolutif jusqu’à une explosion électro incroyable permettant à Madonna d’être la reine de l’électro. Un style musical unique encore à ce jours et qui ne semble pas vieillir.

Dans les singles un peu oubliés et ce malgré un clip réalisé par Luc Besson, on retrouve Love profusion, favori des fans mais jamais exploités en live malheureusement.

Dans le rayon des plus belles ballades de Madonna, il ne faut surtout pas oublier X-tatic process qui dispose d’une musicalité brute et d’un texte magnifique.

Enfin de cet opus, mon titre préféré et jamais sorti en single reste Mother and Father, une très grande réussie avec montée électro composée qui plus est d’un texte fort sur la disparition de la mère de Madonna et son ressenti vis-à-vis de son père à l’époque. Madonna qui se livre, c’est juste très réussi.

Comme toujours American life a eu des titres rejetés tels que le réussi Set the right. Un rejet logique malgré tout, car les sonorités presque Reggae ne collent pas vraiment avec le reste de l’album. Pourtant il s’agit d’un des meilleurs inédits de Madonna. Dans les rejets il y a également Miss you, une jolie ballade presque acoustique qui aurait largement eu sa place dans l’album, mais avec comme risque de faire doublon (en sonorité) avec X-Tatic process. Chose amusante, Madonna a réutilisé une partie de la chanson pour l’utiliser dans Like it or not sur l’opus Confessions on  a dancefloor dont on va parler maintenant.

Confessions pour les intimes va signer après le semi échec d’American life, le grand retour de Madonna, cette fois en reine du disco. Lancé par Hung up qui va devenir un énorme carton avant d’enchaîner avec Sorry qui prendra une tournure politique sur scène et enfin clôturer avec Get together et Jump, l’ère Confessions est une des plus populaires de Madonna.

Album parfait du début à la fin, Confessions comprend de nombreuses pistes jamais sorties en singles, mais a la qualité incroyable telles que Forbidden love, How High ou Like it or not.

N’oublions pas Let it will be qui a clairement pris une autre dimension en live.

L’album a évidemment eu lui aussi des titres rejetés et qui pourtant sont de très bone qualité. Les plus connus sont les titres proposés en bonus de l’édition limitée de l’album, à savoir Fighting spirit, Super Pop et History.

Il y a pourtant deux titres qui n’ont jamais été proposés sur des albums et qui pourtant sont de véritables perles issues de cette ère là : Triggering qui aurait clairement pu cartonner en single ainsi que l’incroyable Keep the trance. C’est pour ainsi dire incompréhensible que ces titres soient restés dans l’ombre.

Le plus fo concernant Keep the trance est qu’il a été retravaillé pour devenir… La ballade Hey you.Une ballade et thème officiel de l’événement live earth en 2007

Après le Disco et la Dance qui ont portés Madonna au sommet en Europe, elle a eu envie de cartonner aux USA et donc d’engager Justin Timberlake et Timbaland pour concocter son album Hard Candy. un album mélange entre R’N’B et Dance porté par l’excellent single 4 minutes. Pourtant c’est bien les titres composés par le jeune artiste qui monte Pharrell Williams qui vont le plus enthousiasmer les fans. Entre l’excellent single Give it 2 me ou Beat goes on jamais sorti en single, on retiendra She’s not me et Heartbeat. Souvent mis de côtés, Hard candy est loin d’être un mauvais album et comprend énormément de bonnes pistes, mais a eu la lourde tâche d’arriver après le carton Confessions.

Des sessions de Hard Candy, on retiendra aussi l’ inédit Animal, excellent titre composé par Timbaland mais n’ayant jamais été publié alors qu’il est un des titres les plus originaux et puissants composés pendant cette période. Enfin il y a aussi Across the sky longtemps annoncé comme single extrait d’un album de Timbaland, mais qui n’a jamais vu le jour. Ce titre est bon, mais bien plus classique dans le style « Timbaland » et qui pour le coup n’aurait pas trouvé sa place sur Hard Candy face aux autres excellentes chansons de l’album.

Dans les curiosités de cette époque, il y a Latte, connu aussi sous le nom Pala Tute. Inédit bien qu’en partie chanté lors du Sticky and sweet tour, ce titre est un chant gitan associé aux beats de Timbaland. Sympa mais qui en effet n’avait pas sa place sur l’album.

Enfin, il faut parler de Infinity pour évoquer le travail de Madonna. Alors qu’elle a composé ce titre avec Timbaland, elle n’en est pas satisfaite et décide de le rejeter après l’avoir  enregistré. Pourtant quand va arriver Pharrell Williams et son groupe The neptunes, elle va le ressortir et le transformer en… Give it 2 me ! Cela montre combien Madonna peut transformer des titres moyens, voir décevants et le transformer en tubes avec la bonne équipe.

Hard Candy derrière elle, Madonna va retrouver William Orbit (de Ray of light) pour proposer un de ses albums les plus décriés aujourd’hui, le pourtant agréable MDNA.

Girl gone wild, Give me all your Luvin’ ou encore Turn up the radio, voici les singles qui auront marqués la sortie de cet album très dance et qui va surtout prendre de l’ampleur en tournée grâce à des titres tels que Gang Bang ou I’m a sinner.

Dans les morceaux présents sur l’album mais jamais vraiment exploités, il y a Beautiful Killer en hommage à Alain Delon et définitivement un des meilleurs morceaux de Madonna. Best friend est de ces titres qui à la première écoute surprennent mais qui après quelque mois et notamment une version en live (une interlude en réalité) parviennent à devenir intéressants. Ainsi Best friend est un des meilleurs morceaux de Madonna dans son expérimentation. Car oui MDNA comprend des sonorités modernes, parfois étranges que l’on a pas l’habitude d’entendre ailleurs.

Some girls n’a jamais été exploité en single, ni même en live et pourtant, il est difficile de ne pas avoir envie de bouger sur ce morceaux dance.

A l’poque de MDNA, Madonna a travaillé avec Mika sur la version originale de Gang Bang et le résultat était catastrophique. Heureusement elle a retravaillé ce titre pour en faire aujourd’hui un de ces morceaux les plus forts.

Place maintenant à Rebel Heart qui a connu une sortie chaotique. En effet, pratiquement tout l’album a leaké en mode démo et certaines se sont finalement retrouvée être même meilleure que certaines pistes finies. Ainsi living for love, bien que excellent avait des parties chantées plus longues interessantes, mais finalement rejetées, Beautiful Scars n’était pas un titre disco moyen, mais une superbe balade. Pas moins de 56 titres ont ainsi été leakés et dans ceux-ci quelques pépites à l’image de Never let you go qui aurait mérité une sortie single tant ce morceau est excellent. De ces sessions démos, on retiendra aussi l’aspect arabe et intéressant de Nothing lasts forever. Tragic girl est encore un exemple de titres qui en plus d’être magnifique aurait lui aussi mérité une sortie single pour montrer au public que Madonna est encore capable d’écrire de magnifiques ballades. Impossible de ne pas évoquer les démos sans parler de Two steps behind me, un des titres les plus puissants de Madonna et pourtant laissés sur le carreau. Une incompréhension totale. Pour Rebel heart, Madonna a rappelé Pharrell Williams qui lui a concocté le sympa Back that up. Insatisfaite du résultat, ce titre n’apparait finalement pas sur l’album. On peut expliquer ceci par le fait que vis-à-vis de la couleur de l’opus, ce titre R’N’B n’avait clairement pas sa place et semblait plus être un (très bon) rejet de Hard candy. Alors que Pharrell a cartonné avec Happy, il compose Take a day pour Madonna qui a nouveau éliminera le titre du produit fini et elle a eu raison, car sur les sessions de cet album, Pharrell Williams semblait avoir perdu de son originalité.

Dans les titres rejetés alors que potentiellement bon, on retiendra aussi Trust no bitch qui visiblement parlerait de son ex entraineuse sportive. Celle-ci aurait eu une liaison ave son ex, Brahim (de Danse avec les stars). Ce titre aussi aurait semblé étrange sur la version finale de Rebel heart, mais cela n’en fait pas moins un bon titre.

Présents sur l’album, mais peu mis en avant, on retiendra évidemment l’originalité du single Unapologetic bitch, mélange de reggae et de pop.  Inside out est aussi une très bonne piste de l’album, mais on lui préférera sa version démo beaucoup plus agressive.  Heartbreak city est aussi une magnifique balade présente sur l’album et uniquement mise en avant lors de la tournée Rebel heart tour.

Maintenant que nous avons fait le tour de ses albums, parlons également de certains morceaux issus de compilations, de bandes originales et ainsi de suite.

Impossible d’entamer cette partie sans évoquer le cas de Broken (Sorry). Ce titre issus des sessions du best off Célébration est devenu si populaire au près des Fans que le site officiel l’a édité en Vinyl alors que Madonna n’avait pas souhaité au départ le mettre sur la compilation. Alors que le titre Revolver, lui bien présent, se fait encore aujourd’hui démonter de tous par la médiocrité de son mixage, on continue de regretter la non sortie en single de Broken. 

Titre un peu oublié de Madonna comme du grand public et qui pourtant mériterait une seconde jeunesse en live par exemple : Gambler. Ce titre est présent sur la bande originale de Vision Quest mais a été éclipsé par la puissance du titre Crazy for you, un des morceaux les plus populaires de la carrière de Madonna.

Du côté des bandes originales, il y a évidemment le cas Who’s that girl. Si le titre reste connu des fans, la jeune génération a tendance à oublier cet excellent titre ainsi que les autres pistes présentes sur l’album et notamment la balade The look of love.

Autre morceaux un peu mis de côtés depuis quelques années et qui pourtant aura permis à Madonna de gagner un oscar, le titre Sooner or later de la bande originale de Dick Tracy. Fun fact You must love me offrira aussi à Madonna un oscar de la meilleure chanson, mais là où Sooner or later a été éclipsé par le carton Vogue, You must love me a lui vécu dans l’ombre de Don’t cry for me Argentina.

Puisque l’on parle de Evita, cet album, un double CD comprend évidemment de nombreuses chansons peu ou jamais exploitées à l’image du très fun Rainbow high ou encore le réussi Another suitcase in another hall.

Autre film de Madonna comprenant une magnifique chanson laissée dans l’ombre : The next best thing. Alors que le single phare American pie va cartonner, on en oublie la présence du magnifique Time stood still.

Un des autres singles de Madonna ayant un peu disparu du regard du grand public est la ballade This used to be my playground issue du très bon film Une équipe hors du commun.

Terminé pour les bandes originales, place à d’autres morceaux méconnus ou mis de côtés.

En 1995, Madonna publie une compilation de ses plus belles ballades nommée Something to remember pour faire suite au succès de Bedtime stories. Sur ce dernier, on retiendra bien entendu You’ll see, faisant suite à Take a bow et ce au détriment de l’envoutant et incroyable I want you composé avce Massive Attack.

En 2003, Madonna publie Remixed & revisited comprenant des remixs de l’opus American life don’t un Mashup entre Into the groove et Hollywood utilisé pour les publicités Gap.

Cet opus comprend un inédit : Your honesty surtout marquant par sa partie chantée en français :

Embrasse-moi mon amour. Pour ce soir, pour toujours. Touch my little body. Dis-moi la vérité .Oui je sais pour toujours

Dans le rayon titres méconnus, il faut parler de Scheherazade. Chanson interprétée par Peter Cetera, on peut y entendre Madonna simplement chanter le mot « Scheherazade ». Mais si vous cherchez dans les crédits de l’album, vous ne verrez pas son nom apparaitre puisque est cité Lulu Smith comme chanteuse. En fait Lulu Smith est le nom qu’utilisait Madonna pour faire des réservations d’hôtels etc à l’époque. Elle a utilisé ce nom, car Peter Cetera voulait faire connaître sa chanson pour autre chose que le fait d’avoir Madonna sur le refrain. Pas de choses la chanson n’est quasi pas connue.

Pendant un temps Madonna a travaillé sur une comédie musicale nommée Hello Suckers.Une comédie musicale consacrée à Texas Guinan mais qui ne  verra jamais le jour. De cette période est tombée Miss You, If You Go Away, How High, Curtain, The Devil Wouldn’t Recognize You et Is this Love (Bon D’Accord). Evidement certains sont apparus plus tard de manière retravaillée tels que How high et The devil wouldn’t recognize you. Pour info If you go away est une reprise de Ne me quitte pas de Jacques Brel. Une reprise assez moyenne… Enfin Miss you est sans doute le titre qui aurait mérité le plus une sortie sur un album, car ce dernier est assez bon.

Autre curiosité, si l’on connait tous hune up et son sample de Gimme gimme gimme d’ABBA, en vérité, Madonna avait déjà repris le groupe sur le titre Like an Angel Passing through my Room à l’époque de l’album Music. Un titre jamais publié et ce n’est pas plus mal, car on se dit que si ce dernier avait existé, sans doute que Madonna n’aurait pas utilisé de sample d’ABBA sur Hung up, bien supérieur et original.

Une des reprises les plus réussies de Madonna reste l’inédite et uniquement chantée en live une seule fois : Je t’aime moi non plus de Gainsbourg. Madonna a chanté ce titre lors d’un live à l’Olympia et puis… plus jamais (à ce jour)

Et c’est sur ces mots que je clôture cet article, non sans penser à Souhaiter un joyeux 60ème anniversaire à Madonna, cette incroyable artiste.

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