Critique Hunger Games : La Révolte – Partie 1.

Hunger Games : La Révolte - Partie 1.

7.8

Scénario

7.5/10

Casting

8.5/10

Réalisation

8.0/10

Bande originale

7.0/10

Les pour

  • Une bonne suite
  • Toujours un bon casting
Avis:

Twitter : #HungerGames

Titre VO : The Hunger Games: Mockingjay – Part 1

Réalisateur : Francis Lawrence  

Acteurs : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks  

Durée : 123 minutes

Date de sortie en France : 19 novembre 2014

Ce troisième volet de Hunger Games, désormais scindé en deux parties, change clairement de terrain de jeu : ici, fini la survie brute, place au mental. Le film plonge au cœur de la guerre psychologique entre le Capitole et les rebelles du District 13, et laisse enfin ses héros respirer. Ou du moins essayer.

On découvre des survivants encore sonnés par l’arène, incapables de vraiment comprendre ce qui leur arrive. Parmi eux, Katniss Everdeen, incarnée par une Jennifer Lawrence toujours impériale, commence à saisir le poids réel du symbole qu’elle est devenue. Un simple visage pour certains… mais surtout une arme pour d’autres.

Alors oui, cette première partie ne déborde pas d’action. Mais c’est pour mieux nous happer  émotionnellement : la tension grimpe scène après scène, comme une mèche qui se consume lentement. On assiste à une guerre d’influence où chaque image, chaque discours, chaque apparition médiatique devient un tir de précision. Plus étonnant encore, l’ensemble se révèle nettement plus adulte que les opus précédents, assumant une noirceur qui colle parfaitement aux enjeux.

Et pour ceux qui ont lu les romans, pas de panique : c’est du ultra fidèle. À tel point qu’un seul film de deux heures n’aurait clairement pas suffi pour boucler cette ultime montée vers la guerre. Certains seront peut-être frustrés par le calme relatif du récit… mais c’est précisément ce calme-là qui prépare l’explosion.

Car c’est bien là toute la révélation : cette première partie n’est que la mise en place d’un échiquier démesuré. Une pause avant l’impact. Une respiration avant le cri.

Et tout indique que la deuxième partie nous réserve un final féroce, brutal et entièrement épique.

En bonus, impossible de passer à côté de la prestation magistrale de Philip Seymour Hoffman, impeccable de justesse dans la peau de Plutarch Heavensbee. Un des grands atouts du film.

 

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