Critique de The life of Chuck

The life of Chuck

7

Scénario

6.0/10

Casting

8.0/10

Réalisation

7.0/10

Les pour

  • Personnages attachants

Les contre

  • Drôle de sensation en sortie de salle

Twitter : #TheLifeOfChuck

Titre VO : The Life of Chuck

Réalisateur : Mike Flanagan  

Acteurs : Tom Hiddleston, Chiwetel Ejiofor, Karen Gillan, Jacob Tremblay, Mark Hamill, Mia Sara, Benjamin Pajak, Cody Flanagan, et voix de Nick Offerman  

Durée : 110 minutes  

Date de sortie : 11 juin 2025

Il y a des films qui, une fois les lumières rallumées, vous laissent planté là, un peu sonné, un peu perdu. The Life of Chuck fait clairement partie de cette catégorie. On sort de la salle avec une drôle de sensation, entre confusion et émotion, incapable de dire sur le moment : « Est-ce que j’ai aimé ? Ou est-ce que je suis passé à côté ? »

Ce flou, c’est en grande partie à cause de sa construction originale : le film se déroule à l’envers. Oui, littéralement. On commence par la fin et on remonte peu à peu le fil de la vie du mystérieux Chuck. Autant dire qu’il faut s’accrocher un peu au début. On se pose des tonnes de questions : Pourquoi ce choix ? Quel est le message que Stephen King (à l’origine de l’histoire) a voulu faire passer ? Et surtout… où tout ça va nous mener ?

Et puis, sans vraiment s’en rendre compte, quelque chose opère. Grâce à une écriture fine, sensible, et à des personnages immédiatement attachants, on se laisse embarquer. Chuck, sous les traits de plusieurs acteurs au fil de son existence, devient peu à peu un compagnon de route touchant. Chaque scène, chaque rencontre, même anodine en apparence, vient ajouter une brique à l’édifice émotionnel.

La mise en scène, sobre mais toujours juste, choisit de mettre l’humain au centre. Pas d’effets tape-à-l’œil ni de grand spectacle, ici on parle de souvenirs, de petits instants, de ce qui façonne une vie. Et même si l’on avance à rebours, l’émotion, elle, va crescendo.

Alors non, The Life of Chuck ne sera sans doute pas mon film de l’année. Mais c’est une œuvre qui reste en tête, qui vous suit encore un peu en sortant de la salle. Parce qu’au-delà de son étrangeté, elle dégage une douceur inattendue. Et c’est peut-être ça, au fond, la vraie magie du film : nous laisser avec une sensation de légèreté, un petit bonheur diffus. Et ce genre de films, même imparfaits… on ne les oublie pas tout à fait.

Copyright Photos :  Neon

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