Critique de Terminator : Dark Fate

Terminator : Dark Fate

6.9

Scénario

6.0/10

Casting

7.0/10

Réalisation

7.5/10

Bande originale

7.0/10

Les pour

  • Le retour de Linda Hamilton
  • Mackenzie Davis est très bonne

Les contre

  • Gabriel Luna n'est pas crédible
  • Scénario bancal

Twitter : #Terminator #DarkFate #TerminatorDarkFate

Titre VO :

Réalisateur : Tim Miller

Acteurs : Arnold Schwarzenegger, Linda Hamilton, Mackenzie Davis, Gabriel Luna, Natalia Reyes

Durée : 2h08

Date de sortie : 23 octobre 2019

Les deux derniers Terminator étaient catastrophiques et James Cameron avait bien conscience de ceci au point d’avoir décidé en tant que producteur de faire abstraction de ceux-ci pour donner une suite directe à son propre film Terminator 2 (d’autant que c’est tendance).

Mais James Cameron est très occupé sur sa saga Avatar au point de délaisser clairement des aspects essentiels tels que le scénario et la cohérence de son univers.

Oui ce nouvel opus de Terminator a de bonnes choses, mais aussi de très mauvaises à commencer par son scénario qui pour le coup tient moins bien la route que le Terminator 3 original.

Le film débute ainsi avec une révélation choquante (que je ne vais pas spoiler ici) au potentiel incroyable (bien que frustrante) avant d’être gâchée par la suite.

Si la réalisation est nerveuse, propose un rythme effréné et que le casting s’en sort relativement bien, comme dit plus haut c’est au niveau du scénario que le tout plante.

En effet ce film démonte un à un les enjeux des deux premiers films pour proposer une sorte de remake de Terminator 2 version Latino. Le film va alors accumuler les faux pas, comme par exemple le retour d’Arnold. En effet si l’évolution du personnage de Sarah Connor est cohérente, celle du T800 est ridicule, incohérente et ce qu’est devenu ce dernier ne colle absolument pas avec la logique établie dans les deux premiers Terminator.

Du côté des Terminator, le personnage de Mackenzie Davis est très bien et ce d’autant que sa performance est plutôt réussie là où Gabriel Luna n’est jamais effrayant en humain, n’a que très peu de charisme et n’est de fait absolument pas crédible en méchant de service. Que ce soit Arnold Schwarzenegger ou encore Robert Patrick (le T1000), ceux-ci étaient froids, effrayant et représentaient une véritable menace même avec un visage humain là où Gabriel Luna est limite risible.

A côté des défauts d’écritures et de Gabriel Luna, il reste un divertissement supérieur aux deux derniers films avec le plaisir de revoir Linda Hamilton et de jolies promesses our la suite (en cas de succès) grâce à Natalia Reyes qui joue plutôt bien.

Si seulement James Cameron avait pris plus de temps pour superviser le film que simplement jeter un regard et écrire deux lignes entre deux scènes de ses Avatar, cet opus aurait eu de plus belles choses à montrer.

ps: Pas de nouvelles chansons de Gun’s and Roses non plus !

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