Critique de American Honey

American Honey

7

Scénario

6.5/10

Réalisation

6.5/10

Acteurs

8.0/10

Musique

7.0/10

Les pour

  • De bons acteurs
  • Une bande originale sympathique

Les contre

  • bien trop long

#Twitter : #Americanhoney @diaphana 

Réalisateur : Andrea Arnold

Acteurs : Sasha Lane, Shia LaBeouf, Riley Keough

Date de sortie : 2 février 2017

Durée : 2h43

American Honey est de ces films plutôt intéressants sur l’adolescence et le manque de repères chez les jeunes. Le personnage principal a une vie catastrophique et décide de s’enfuir avec une bande de jeune représentant, pour elle, la liberté. Mais la liberté est-elle si réelle que ça, pas certain.

Le film va ainsi suivre la jeune femme découvrir l’Amérique profonde en même temps que la vie, l’amour, le travail et d’une certaine manière aussi ses limites pour conjuguer le tout.

les acteurs sont vraiment bons et Shia LaBeouf a ici un de ses plus beaux rôles même si l’on retiendra bien plus Sasha Lane en jeune fille innocente malgré son aspect warrior. Ainsi on pense que les coups durs vous préparent à la vie, mais la vie est bien plus forte et sous sa carapace réside encore son lot d’innocence. Un sentiment bien retranscrit par la jeune actrice.

Que ce soit la mise en scène et son format 4/3 en passant par la bande originale du film, ces derniers sont agréables à regarder, mais le tout souffre définitivement de sa durée inutile, selon moi. En effet, l’histoire aurait aisément pu être bouclée en 1H40 que le propos aurait été aussi clair et fort. Malheureusement, le fait de faire durer le tout sur pratiquement 3H00 laisse la porte ouverte à des moments un peu plus ennuyant que d’autres, un sentiment de répétition trop lourd et des passages, certes jolis mais n’apportant finalement pas grand-chose. Ainsi en fin de projection, on a ce sentiment de « Tout ça pour ça » et c’est d’autant plus dommage que proposé en version plus courte, le film aurait pu être un très grand film sur une adolescence compliquée et les désillusions de son héroïne.

On regardera donc ce film, une petite fois, mais l’on aura bien du mal à y retourner.

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