Twitter : #BangBang
Réalisation : Vincent Grashaw
Casting : Tim Blake Nelson, Glenn Plummer, Andrew Liner, Erica Gimpel
Durée : 1h44
Date de sortie : prochainement
Synopsis :
Boxeur à la retraite, Bernard « Bang Bang » Rozyski décide d’entraîner son petit-fils après avoir renoué avec lui. Alors que cette nouvelle activité le fait sortir du trou dans lequel il vit, tout le monde s’interroge sur ses vraies motivations, dont une ancienne petite amie qui fut témoin de l’ascension fulgurante de Bang Bang dans les années 80 et de sa rivalité avec le boxeur Darnell Washington. Bang Bang veut-il seulement transmettre sa rage ou bien est-il devenu altruiste ?
4ème film de Vincent Grashaw qui livre un film certes intéressant, mais parfois confus.
La boxe est un sport qui a souvent été filmée, mais rares sont les films qui se sont intéressés à l’après carrière d’anciennes stars, en tout cas pas de la manière dont le fait le réalisateur.
Abordant diverses sujets, comme le poids de l’héritage familial, la masculinité toxique, les regrets, la haine, les laissés pour compte, Bang Bang se fait assez noir dans son propos et manque d’émotions, pour rendre le tout plus touchant.
Pourtant, malgré un personnage principal difficile à apprécier, on parvient à s’attacher à lui, grâce à une évolution pas mauvaise et plutôt bien amenée.
D’ailleurs, Tim Blake Nelson l’incarne avec brio et le rôle est complexe, on appréciera aussi la douceur d’Erica Gimpel dans un rôle casse-gueule, mais qui fonctionne bien, ou encore Andrew Liner et Glenn Plummer, très bien. La photographie est très jolie, tout comme la bande originale qui colle bien avec le film.
En somme, Vincent Grashaw livre un 4ème long métrage pas inintéressant, mais inégal et dont le scénario (signé Will Janowitz) s’éparpille un peu trop, manque d’émotions et se fait parfois confus dans certaines scènes (notamment la rivalité entre Darnell Washington et Bernard Rozyski).
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