On croit tout savoir sur Madonna… mais attendez un peu.
Oui, Madonna, la pionnière. Celle qui a redéfini la pop, brisé les codes, ouvert la voie à toute une génération d’artistes féminines, tout en portant haut les couleurs de la communauté LGBTQ+ bien avant que ce soit à la mode.
On connaît la légende, on la respecte.
Mais voilà : Madonna, c’est bien plus qu’une icône musicale.
Si elle est encore là, 40 ans après ses débuts, ce n’est pas juste par nostalgie. C’est parce qu’elle continue d’évoluer, d’inspirer, de choquer parfois — mais surtout de créer. Et de créer fort.
Ce qu’on oublie souvent, c’est que la Queen of Pop n’a pas seulement révolutionné la musique…
Elle a aussi complètement transformé deux autres domaines trop souvent négligés : les concerts… et les documentaires musicaux.
Avant 1990, un concert, c’était quoi ?
Un chanteur, un micro, quelques jeux de lumière. Basta. Même des stars comme Elvis ou Michael Jackson restaient relativement sages sur scène.
Puis arrive le Blond Ambition Tour.
Madonna est au sommet avec Like a Prayer, et elle aurait pu se contenter de surfer sur la vague. Mais non. Elle décide de frapper encore plus fort.
Fini les shows plan-plan. Elle invente un nouveau format : le concert devient un véritable spectacle scénarisé.
Segments thématiques, interludes stylisés, danseurs omniprésents, écrans géants, effets visuels de dingue…
Tout ce qu’on voit aujourd’hui dans les shows de Beyoncé, Lady Gaga ou même The Weeknd, Madonna l’avait déjà imaginé en 1990.
Avec Blond Ambition, elle ne se contente plus de chanter.
Elle raconte une histoire.
Elle crée un univers.
Elle pose les bases du concert moderne.
Et ce n’est que la moitié de ce qu’elle a accompli…
On vous parle ici du Blond Ambition Tour, ce moment-charnière où Madonna a fait exploser les codes du live. Mais ce qu’il faut vraiment comprendre, c’est à quel point elle a transformé le paysage.
Découpé en quatre actes — Metropolis, Religious, Dick Tracy et Art Deco — chaque segment du show n’est pas juste un changement de tenue ou de décor. C’est une mise en scène complète, avec ses propres chorégraphies, ambiances et provocations.
Chaque transition est pensée pour bousculer, interroger… ou simplement transformer la salle en immense dancefloor.
Aujourd’hui, ce format semble évident. Mais à l’époque ? C’était une révolution.
Le Blond Ambition Tour a mis en place le « form factor » que presque tous les concerts pop suivent encore. De Troye Sivan à Beyoncé, de Britney Spears à Doja Cat… ils doivent tous quelque chose à cette tournée.
Pas de Like a Virgin version masturbation sur scène ? Pas de Troye en mode sexy.
Pas d’Express Yourself ? Oubliez les entrées grandiloquentes de vos divas préférées.
Grâce à Madonna, le concert est devenu un film vivant.
Mais elle ne s’arrête pas là.
Quand tout le monde aurait levé le pied, elle veut montrer l’envers du décor. Et pas juste 10 minutes de backstage édulcoré.
Non, elle veut aller plus loin. Beaucoup plus loin.
C’est là qu’elle balance son prochain coup de génie : un documentaire.
Pas un making-of. Un vrai film. Brutal. Sensuel. Intime.





Aux États-Unis, il s’appelle Truth or Dare. En Europe, ce sera In Bed With Madonna.
Le ton est donné.
Et encore une fois, elle va tout changer.
Le film alterne performances live spectaculaires — Like a Prayer, Keep it Together, Vogue — et scènes en noir et blanc, tournées caméra à l’épaule, où Madonna tombe le masque.
On y voit tout : Elle simule une fellation sur une bouteille d’eau. Elle remballe Kevin Costner avec un aplomb mémorable. Elle s’allonge sur la tombe de sa mère. Elle laisse ses danseurs s’exprimer sur la Gay Pride, le VIH, leur identité.
C’est cru, touchant, libérateur.
Et complètement inédit à l’époque.
Présenté à Cannes, le film fait l’effet d’une bombe.
Il devient instantanément une référence du genre, souvent copié, jamais égalé.
Et pour cause : aujourd’hui, quel artiste oserait tout montrer ?
Un doc où Puff Daddy ouvre vraiment les portes de ses soirées ? Peu probable.
Un documentaire où Britney Spears révèle plus que ses vidéos Insta ? Encore moins.
Une famille imparfaite chez les Carter ? Bonne chance.
En 1990, Madonna ose.
Elle ose tout.
Concerts, documentaires… et bientôt, sexualité féminine avec Erotica et le mythique Sex Book.
Mais ça, c’est une autre histoire…
Aujourd’hui, bonne nouvelle :
“In Bed with Madonna” est enfin disponible en France et en HD, dans une édition signée Bubble Pop. Deux versions, dont un coffret collector Fnac avec le dossier de presse d’époque !
Et autant le dire : c’est une claque visuelle.
Le packaging est magnifique.

Mais surtout, l’image et le son sont bluffants : jamais ce film n’avait été aussi bien restauré.
Holiday, Vogue, Live to Tell… redécouvrir ces moments cultes dans une telle qualité, c’est comme revivre la légende au premier rang.
Et si on vous disait que ce documentaire culte ne s’arrête pas au générique de fin ? Du côté des bonus, on est clairement gâtés : interviews exclusives de celles et ceux qui ont vécu de l’intérieur la folie de l’époque, retour sur l’impact culturel monstre qu’a laissé le film, et cerise sur le gâteau… une rencontre captivante autour des coulisses de l’arrivée très commentée de Madonna à Cannes.
Mais ce n’est pas tout ! Les fans seront aux anges avec une pluie de goodies ultra cool, pensés spécialement pour eux. Bref, un vrai trésor pour prolonger l’expérience… et en redemander.
Voici un petit Unboxing du coffret.
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