Il y a à peine quelques jours, Clément nous embarquait déjà dans l’univers intense de 8m². On aurait pu croire qu’il allait lever le pied… raté. Le voilà déjà de retour, plus curieux que jamais, avec une nouvelle découverte théâtrale qu’il n’a pas gardée pour lui.
Cette fois, direction Les Enfants du Diable, une pièce qu’il a eu la chance de voir sur scène et qui se joue actuellement au Studio Hébertot. Un lieu intimiste, propice aux émotions fortes, où le spectacle est programmé chaque lundi à 19 h et chaque mardi à 21 h.
Et le mieux dans tout ça ? Rien ne presse… La pièce est à l’affiche jusqu’au 24 mars 2026. Autant dire que vous avez largement le temps. Mais justement, c’est peut-être maintenant qu’il faut commencer à s’y intéresser, avant que tout le monde ne s’en empare. Parce que certaines découvertes gagnent à être faites avant qu’elles ne deviennent incontournables.
Dans un appartement de Bucarest, un huis clos familial se joue à propos d’un passé effroyable et pourtant méconnu. Après la chute du régime de Nicolae Ceaușescu, Niki, survivant des orphelinats mouroirs, marqués par la maltraitance et l’abandon, a perdu toute trace de sa sœur Veronica, adoptée en France alors qu’elle était enfant. Vingt ans plus tard, elle réapparaît soudainement à sa porte, ravivant une blessure jamais refermée.
Les retrouvailles sont violentes, animées par la colère, les regrets et les silences accumulés. Pourtant, un drame plus profond encore les lie : celui de leur petite sœur Mirela, qualifiée d’« enfant irrécupérable » par le système des orphelinats.
Au fil de cette nuit, Niki et Veronica tentent de mettre des mots sur leurs sentiments. Ceux que l’on surnommait les « enfants du diable » pourront-ils affronter leur passé, panser leurs blessures et accepter le pardon ?
Inspirée d’une histoire vraie, rares sont les pièces de théâtre qui vous bouleverseront autant. Au travers des dialogues, cette histoire nous raconte une période sombre et méconnue de l’histoire roumaine. Pouvant sembler plombante aux premiers abords, c’est surtout un message d’espoir qui ressort en finalité, alternant entre drame et touches d’humour. C’est une histoire sur la famille, le pardon, le star-system ou encore la différence, une multitude de sujets toujours traités avec une grande justesse. C’est un véritable coup de cœur !


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