Critique de Love Me Tender

Love me tender

7.6

Scénario

7.0/10

Casting

9.5/10

Réalisation

6.3/10

Les pour

  • Vicky Krieps est magistrale

Les contre

  • Bien trop long

Twitter : #LoveMeTender2025

Titre VO : Love Me Tender

Réalisateur : Anna Cazenave Cambet

Acteurs : Vicky Krieps, Antoine Reinartz, Monia Chokri, Viggo Ferreira-Redier, Féodor Atkine

Durée : 134 minutes  

Date de sortie en France : 10 décembre 2025

Au début, tout roule pour Clémence. Son divorce se gère à peu près, son quotidien d’écrivaine fauchée a son charme, et les visites de son fils rythment sa vie avec douceur. Une normalité bancale mais heureuse… jusqu’au jour où tout bascule.

Quand son ex-mari découvre qu’elle partage désormais sa vie avec une femme, le sol se dérobe. Les accusations tombent, sales et injustes. En quelques semaines, Clémence perd la garde de son fils, se retrouve surveillée lors des visites, et doit affronter un système qui la juge non pas comme mère… mais comme femme qui aime « autrement ».

Love Me Tender suit alors ce combat absurde et déchirant, celui d’une mère qu’on prive de son enfant pour une simple question d’amour. Le film expose sans filtre la violence administrative, le poids des normes sociales, et ces familles recomposées qui n’entrent pas parfaitement dans les cases préfabriquées.

Et malgré un récit parfois un peu trop long et une mise en scène plutôt classique, il y a quelque chose qui brûle à l’écran : la prestation sidérante de Vicky Krieps. Dans chaque regard, chaque souffle, elle transforme ce drame intime en expérience viscérale. Elle porte le film, l’arrache à la simple chronique sociale pour en faire une histoire qui serre le cœur.

Car au fond, Love Me Tender ne raconte pas seulement une injustice.

Love me tender raconte la lumière – fragile, tenace – d’une mère prête à tout pour son fils. Et c’est cette vérité-là, portée par Krieps, qu’on n’oublie pas une fois la salle plongée dans le noir.

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