Il était attendu au sommet… et il n’a pas fait durer le suspense. Wicked for Good s’installe tout en haut du box-office avec une aisance insolente. Le film décroche un démarrage monstrueux à 150 millions, éclipsant sans forcer le score du premier opus, qui ouvrait déjà très fort l’an dernier avec 112 millions.
Et ce n’est que le début : le film rafle également le meilleur lancement pour une adaptation Broadway, s’offre un record Imax pour une sortie de novembre avec 15 millions uniquement via ce format, et devient tout simplement le 3e meilleur démarrage pour une comédie musicale, derrière les versions live du Roi Lion (181 M) et de La Belle et la Bête (177 M).
À l’international, le tableau est plus contrasté : 2 millions en France, là où le Royaume-Uni explose tout avec 25 millions. L’Hexagone ne grimpe même qu’à la 10ᵉ place des marchés.
De son côté, Now You See Me, Now You Don’t s’effondre de 57 % en semaine 2. Un recul sévère, même s’il lui permet de récolter 9 millions, un score qui rappelle étrangement celui du deuxième film à l’époque. On espérait un coup de boost nostalgie… il n’aura finalement jamais eu lieu.
Predator: Badlands suit le mouvement avec une baisse de 51 % pour sa troisième semaine, mais garde la forme : encore 6,25 millions au compteur, et un total qui fonce vers les 77 millions. Atteindre les 100 ? Mission compliquée, mais la trajectoire reste solide.
La vraie débâcle vient de The Running Man, qui chute de plus de 65 %. Avec 5 millions seulement ce week-end et 27 millions en deux semaines, le verdict tombe : l’un des plus gros accidents industriels de l’année.
Et puis il y a l’outsider. Rental Family, lancé tout en bas du top avec 3,3 millions, semble anecdotique… jusqu’à ce qu’on découvre qu’il a été distribué avec 3 000 écrans de moins que Wicked. Une sortie minuscule, un public réduit… mais un ratio par écran étonnamment robuste.
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