Dans le domaine des albums que j’ai le plus écouté à sa sortie, je peux clairement citer « A ta Merci », et si je l’écoute encore très régulièrement, le coup de coeur ne s’était pas reproduit de manière aussi forte avec le second album « Avec les yeux » malgré de très bons morceaux présents sur celui-ci. Sans doute lui manquait-il un peu de folies.
Aujourd’hui Fishbach revient avec son joli prénom mis en avant et un nouvel opus, nommé Val Synth.
Oui Flora Fishbach propose depuis ce 12 septembre son troisième opus porté par le premier single « Comme Jean Reno » dévoilé il y a quelques mois déjà.
Val Synth propose ainsi love long de ses 8 pistes, des sonorités à la fois old school proche de ce que l’on retrouvait sur le premier album, mais avec une touche un peu plus commerciale comme c’était le cas sur le second album. Ainsi des morceaux comme Rends-moi ma vie ont ce petit côté rétro mais une mélodie accrocheuse et un beat radio friendly.
Si l’on parle de morceaux adaptés aux radios, forcément « Comme Jean Reno » était de surcroit le single idéal avec son rythme haletant, son côté original et unique où le texte de Flora se mélange avec la voix de Jean Reno. Son break en mode « I feel love » de Donna Summer surprend dans un premier temps, mais laisse entrevoir une foule de possibilités sur les concerts. Clairement ce passage peut amener à quelque chose de fou sur les concerts tout comme la fin où l’on a une dernière fois la voix de Jean Reno et qui pourrait ainsi permettre à Flora se se changer ou du moins de retrouver son souffle. A savoir si ce morceau de plus de 5 minutes a été pensé ou adapté à la scène, seul Flora pourrait nous le dire !
On est donc forcément convaincu par Comme Jean Reno mais plus encore par Rends-Moi ma vie qui a un côté disco pop incroyablement efficace et surtout nous rappelle pourquoi on aime Flora depuis de son premier opus.
Le duo de pistes suivantes nommées respectivement les Bêtises 1 et 2 forment en réalité un seul titre puisque la première partie a une durée de 2’23 et la seconde de 1’53 seulement !
Ce qui est étrange avec ces deux pistes c’est qu’elles donnent la sensation que Flora essaye d’apporter un peu de nouveauté à ses sonorités tout en s’accrochant à ce qui a fait son succès. C’est donc deux pistes hybrides et plus encore sur la seconde partie qui est majoritairement instrumentale. Quant à savoir pourquoi il a été décidé de séparer les pistes autre que pour donner du volume à ce qui normalement aurait été appelé un EP… Seul Flora et son management le sait !
Avec une durée de seulement 2,07 minutes et peu de paroles, Meryl Streep commence à laisser croire que Flora a un peu glandé avec cet album… A nouveau peut-on appeler ce morceau une chanson digne d’un album ? Certes c’est musicalement interessant mais dans les 90’s ce se serait retrouvé en simple face B ou en bonus mais clairement pas en remplissage d’album !
Est-ce mieux avec la piste suivante… non puisque la Machiavela n’a pas de texte et Flora se contente de bruits avec sa voix sur une musique entrainante. A nouveau c’est sympa mais plus on avance dans l’album, plus on se demande si on est face à une belle farce, un pied de nez a ses fans et l’industrie musicale tant les différentes pistes de cet album sont « Limitées » !
Alors qu’il ne reste que 3 pistes, Mon Copain ressemble enfin à une véritable chanson mais le texte est… Vraiment pauvre ! On en est à se dire que finalement les pistes précédentes étaient peut-être plus interessantes !
Dulcimers dépasse les 5 minutes et on se dit, ça y est, Flora va proposer une véritable chanson sauf que on est sur une piste instrumentale et sans textes !
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