L’un des plus grands et surtout dernier groupe rock des 90’s effectue son retour dans les bacs cette semaine avec leur nouvel album Let All That We Imagine Be The Light.

Dix titres seulement, mais une efficacité redoutable : c’est ce que propose Let All That We Imagine Be The Light, le nouvel album de Garbage. Dès les premières secondes de There’s No Future in Optimism, on est replongé dans cette vibe brute et directe qui a fait le succès du groupe. L’intro claque, la voix de Shirley Manson accroche immédiatement, et le ton est donné : Garbage est de retour, et ils n’ont rien perdu de leur mordant.
L’album aligne les bangers. Hold, entre pop et rock, a tout pour devenir un incontournable des concerts à venir. Mélodie imparable, guitares bien senties, et ce petit quelque chose de Beautiful Garbage qui fait mouche à chaque écoute. On retrouve ici ce qui fait la “Garbage touch” : des arrangements soignés, une énergie constante, et cette voix, toujours aussi magnétique.
Radical, la balade de l’album, joue la carte de la nostalgie. Impossible de ne pas penser à The Trick Is to Keep Breathing : même ambiance, même douceur mélancolique, et ce petit parfum 90’s qui nous ramène à l’âge d’or du groupe.
Dévoilé avant la sortie, Get Out My Face AKA Bad Kitty se pose comme l’un des morceaux les plus accessibles de l’album. Parfait pour accrocher les curieux, il combine guitares old school et mélodie catchy. Même les non-initiés pourraient bien se laisser embarquer.
Jusqu’ici, l’album semble se concentrer sur l’aspect rock du groupe, avec une présence électronique plus discrète… Mais Garbage n’a pas dit son dernier mot. Et c’est là que la surprise arrive.
R U Happy Now, en piste 8, amorce un virage. Les textures électroniques refont surface. Et juste quand on pense avoir tout entendu, The Way That I Met God débarque. Plus électro, presque expérimental, c’est un ovni dans la discographie du groupe. Shirley y pose sa voix tout en douceur, sur un refrain inattendu mais addictif. C’est déroutant. C’est brillant. Et c’est peut-être bien l’un des meilleurs titres que Garbage ait jamais sorti.
Let All That We Imagine Be The Light ne détrônera pas Version 2.0 ou No Gods No Masters dans le cœur des fans, mais après 30 ans de carrière, Garbage prouve qu’il est encore capable de surprendre — et de briller.
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