Critique : The Sweet East

2

Scénario

2.0/10

Casting

2.0/10

Réalisation

2.0/10

Bande originale

2.0/10

Twitter : #TheSweetEast

Réalisateur : Sean Price Williams

Acteurs : Talia Ryder, Simon Rex, Jacob Elordi, Ayo Edebiri

Durée : 1h44

Date de sortie : prochainement

Synopsis :
Lilian, jeune lycéenne, fugue durant un voyage sco­laire. Au fil de ses ren­contres, elle découvre un monde insoup­çon­né. Les frac­tures men­tales, sociales et poli­tiques des États-Unis, fil­mées comme un conte de fée, ou une varia­tion d’Alice au pays des merveilles.

1er long métrage de Sean Price Williams, connu pour avoir signé la photographie de nombreux films, dont tous les projets d’Alex Ross Perry.

Pour ce premier essai en tant que metteur en scène, Sean Price Williams se loupe dans les grandes longueurs et ce dès sa scène d’ouverture globalement ratée. Il est en effet difficile de s’attacher au personnage de Lilian (Talia Ryder), qui, après son introduction va voguer de rencontres en rencontres plus étranges les unes que les autres.

Bien trop étrange et franchement interminable, The Sweet East tente de dresser le portrait de différentes personnes américaines, venant d’horizons complètement différents, mais rien n’y fait et l’on s’ennuie à chaque fois.
Les personnages ne sont pas attachants et mal écrits et les dialogues sont souvent difficilement compréhensibles. Oui, car ici, tout le monde parle d’une manière hyper politisée, se donnant des airs de « j’ai tout vu, j’ai tout vécu ».

Le casting ne rattrapera pas les choses, puisque Talia Ryder n’est pas franchement convaincante. De son côté, Simon Rex n’est pas mal dans ce rôle inattendu, mais pas franchement incroyable non plus. Jacob Elordi fait le strict minimum et Ayo Edebiri n’est pas plus convaincante que ça.

La mise en scène est quant à elle plutôt filmée comme un documentaire la plupart du temps, utilisant des effets de style (image et son) décevants qui n’apportent rien à l’histoire. Le réalisateur a plutôt tendance à lorgner sur la filmographie et les bizarreries de David Lynch, mais le résultat est loin d’être à la hauteur.

Bref, un sacré naufrage pour ce premier long métrage franchement mauvais, doté d’un scénario mal écrit et d’un ensemble très peu convaincant.

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