Critique : Mickey and the Bear

Twitter : #MickeyAndTheBear @waynapitch @DeauvilleUS @annabelllllleee

Réalisatrice : Annabelle Attanasio

Casting : Camila Morrone, James Badge Dale, Ben Rosenfield, Calvin Demba

Durée : 1h29

Date de sortie : 12 février 2020

Synopsis :
Mickey Peck, une adolescente du Montana, a la lourde responsabilité de s’occuper de son père, un vétéran accro aux opiacés. Quand l’opportunité se présente de quitter pour de bon le foyer, elle fait face à un choix impossible…

Beau, émouvant et profond, le premier film de la jeune Annabelle Attanasio est aussi bien réalisé qu’écrit.

Doté d’un sujet complexe et qui pouvait aisément tomber dans les clichés habituels, Mickey and the Bear parvient avec brio à les éviter soigneusement pour nous amener sur autre chose ; Quelque chose de plus émouvant, notamment avec des scènes où l’attitude d’Hank, le père de Mickey peuvent changer du tout au tout. Malgré les réactions parfois violentes de ce dernier, la réalisatrice réussit à nous faire ressentir de l’empathie pour ce dernier, mais pas que.

On comprend également pourquoi il est si difficile pour Mickey de partir de chez elle, de quitter et laisser seul son père et ce sans jamais ne porter un regard moralisateur ou porter un seul jugement.
Voilà en quoi le film puise et trouve sa force, en rendant l’ensemble prenant, profond, complexe et émouvant.

Et pour appuyer tout ça, on peut compter sur un casting impeccable. Porté par une Camila Morrone qui crève l’écran et dont la carrière devrait être intéressante à suivre, accompagnée d’un James Badge Dale excellent et complexe, ainsi qu’un d’un Calvin Demba, d’un Ben Rosenfield et d’une Rebecca Henderson également très bien.

Sans oublier une jolie mise en scène avec des plans soignés et beaux, ainsi que de belles musiques.

Une bien jolie claque qu’est-ce Mickey and the Bear.