Critique de I Swear

Réalisation : Kirk Jones

Casting : Robert Aramayo, Shirley Henderson, Maxine Peake, Peter Mullan

Durée : 2h01

Date de sortie : 08 avril 2026

Gros coup de cœur au Arras Film Festival 2025 ! I Swear nous a pris aux larmes à travers divers émotions.

Swear c’est le mot anglais pour jurer et ses mots communs correspondent aux nôtres. Titre adéquat en conséquence puisque le film évoque la maladie du Syndrome de Gilles de La Tourette où son porteur ne peut contrôler certains tics dont une partie verbale qui pousse à sortir divers insultes.

Adapté de l’histoire vraie de son protagoniste principal, le long métrage suit la vie de John Davidson qui a 14 ans développe la maladie encore très inconnue dans les années 80. Rejeté par son entourage, il finira par trouver les bonnes personnes pour l’aider à vivre et trouver son chemin malgré les nombreuses embuches.

Quel beauté que ce scénario ! Il y a une part d’humour dans cette histoire mais il n’est jamais question de se moquer car cette maladie n’est pas drôle et on comprend très vite que le film ne s’en amusera pas. A l’inverse, la partie larmoyante pour les plus sensibles ne sera pas exagérée laissant la place à une admiration pour ces personnes qui ont aidé John à s’accomplir. Tout au long du film, on apprécie chaque séquence qui semble juste et permette au récit d’avancer.

Au casting, Robert Aramayo aurait suivi durant 3 mois John Davidson pour en apprendre le plus possible sur le personnage qu’il allait interpréter. Et nous pouvons saluer son jeu parfait. Maxine Peake est excellente dans cette seconde mère qui apporte tant. Puis Peter Mullan est extraordinaire en tant que mentor même s’il est secondaire dans l’intrigue.

I Swear est une œuvre grandiose avec un message pédagogique sans être un reportage sur le syndrome. C’est instructif et avant tout un pur plaisir de cinéma qu’on trouvera plaisir à revoir lors de sa sortie en salles le 08 avril 2026.