Critique de Fear Street : Prom Queen

Fear Street : Prom Queen

5.4

Scénario

4.5/10

Casting

6.0/10

Réalisation

4.0/10

Bande originale

7.0/10

Les pour

  • Bonne bande originale
  • Bien crade

Les contre

  • Jeu d'acteur médiocre
  • Trop amateur / Cheap

Twitter : #FearStreetPromQueen

Titre VO : Fear Street: Prom Queen

Réalisateur : Matt Palmer

Acteurs : Katherine Waterston, India Fowler, Suzanna Son, Fina Strazza

Durée : Non communiquée (à confirmer)

Date de sortie en France : 23 mai 2025

Annoncé en grande pompe, teasé comme le frisson de l’été sur Netflix, “Fear Street 4” débarque avec toutes les promesses d’un hommage sanglant aux films d’horreur des années 80. Fluo, bal de promo, tueur masqué et synthé à fond les ballons… sur le papier, tout y est.

Et pourtant.

Ce quatrième opus de la saga s’engage sur la route du slasher vintage avec l’envie évidente de faire vibrer la corde nostalgique. Le pitch sent bon les classiques : un terrible secret de famille, des ados en danger, une soirée qui tourne au carnage, et un mystérieux tueur à capuche rouge qui rôde. Sauf que le virage hommage prend rapidement des airs de parodie un peu gênante.

Dès les premières minutes, le scénario déroule tous ses clichés avec une telle lourdeur qu’on devine sans peine chaque rebondissement. La “grande” révélation finale ? Aussi plate qu’un jumpscare raté. Pire : on se surprend à se demander comment des personnages aussi creux ont pu devenir des tueurs aussi redoutables (et ridicules).

Côté casting, c’est inégal. David Iacono et India Fowler s’en sortent plutôt bien, apportant un peu d’énergie et de sincérité au chaos ambiant. Mais alors Chris Klein… autrefois ado star, aujourd’hui totalement à côté de la plaque. Son jeu frôle l’amateurisme. Et pas dans le bon sens.

Heureusement, tout n’est pas à jeter. Le film n’a pas peur d’y aller franco sur l’hémoglobine : ça tranche, ça gicle, et pour une prod Netflix, c’est presque audacieux. Mention spéciale aussi à la bande-son, 100% 80’s, qui aligne les tubes pop avec une efficacité redoutable. Quand retentit “I’m Not Scared” de Eight Wonder, on aurait presque envie d’oublier le carnage narratif pour danser au milieu du sang.

En résumé ? “Fear Street 4” aurait pu être un pur moment de fun rétro-horrifique. Mais entre son scénario bancal, ses dialogues creux et un jeu d’acteurs digne d’un mauvais téléfilm, le film finit par se prendre les pieds dans son propre piège. Et là, pas besoin de tueur masqué pour faire peur : le résultat suffit.

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