Critique de À Bras le Corps

À Bras-Le-Corps

7.2

Scénario

7.5/10

Réalisation

7.0/10

Casting

7.0/10

Les pour

  • Scénario qui joue sur les silences pour aborder des sujets forts

Réalisation : Marie-Elsa Sgualdo

Casting : Lila Gueneau, Sasha Gravat Harsch, Sandrine Blancke, Aurélia Petit, Grégoire Colin, Thomas Doret

Durée : 1h36

Date de sortie : prochainement (vu au Arras Film Festival 2025)

De multiples sujets sont abordés dans À Bras le Corps dont principalement la place de la femme dans le contexte de 1943 en Suisse, pays neutre durant la Seconde Guerre Mondiale.

Emma, jeune fille pieuse et dévouée, voit sa vie bouleversée quand elle croise la route d’un journaliste de passage. Elle se retrouve enceinte et contrainte de trouver une solution pour lui éviter la honte morale dû aux traditions rigides de la société. Dans son parcours, sa recherche de liberté montrera son courage face à l’adversité.

La force du scénario et de sa mise en scène est son choix d’aborder les faits de manière silencieuse appuyant ces situations où les femmes abandonnées à leur sort doivent s’adapter aux dictats. Ce même silence souligne également le poids de cette guerre aux frontières de la Suisse dont l’hypocrisie de sa neutralité est abordé par petites touches. Dans ce contexte, des vérités à travers les personnages ressortent nous rappelant un passé douloureux.

Au casting, Lila Gueneau trouve dans son jeu l’innocence et le courage de son personnage. Elle a une belle manière de paraître douce tout en ayant dans le regard une force de volonté.

Premier long métrage pour Marie-Elsa Sgualdo, le scénario nous offre un récit complet sur la bravoure féminine.

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