C comme Culte 05: L’amour à l’envers (Some kind of Wonderful)

Attention : film culte pour certains, mais quasiment inconnu des plus jeunes… et pourtant, il mérite qu’on s’y arrête !

Dans les années 80, il y avait une recette qui cartonnait à tous les coups : les comédies romantiques (ou presque) avec des jeunes acteurs tous plus cools et stylés les uns que les autres. Ferris Bueller (1986), Risky Business (1983), Nuit de folie (1987), The Breakfast Club (1985)… la liste est longue. À l’époque, pas besoin de super-héros ou de franchises à rallonge, il suffisait d’une bande d’ados charismatiques et d’une bonne dose de légèreté.

Quand on les revoit aujourd’hui, ces films sentent bon les eighties : looks improbables, coiffures XXL, BO mythiques et dynamiques de groupe pleines de clichés charmants. Bref, un cocktail qui peut sembler un peu kitsch en 2025… mais qui garde une saveur unique. Certains titres sont devenus cultes, d’autres tombent doucement dans l’oubli.

Et parmi ces perles un peu effacées, il y en a une qui mérite clairement d’être remise en lumière : « L’amour à l’envers ». Un film qui non seulement illustre parfaitement cette époque bénie, mais qui en plus bénéficie d’un casting 100% premium… le gratin des acteurs estampillés années 80. Et croyez-moi, la surprise vaut le détour.

Eric Stoltz qui a réalisé quelques épisodes de Glee, mais surtout connu pour avoir joué dans Grey’s Anatomy, Harvey Milk, L’effet papillon, Anaconda, Jerry Maguire, Pulp Fiction, La mouche 2 ou encore Mask

Côté casting, on est servi ! On retrouve Lea Thompson, qu’on avait récemment revue dans J. Edgar aux côtés de DiCaprio, mais que tout le monde connaît surtout pour ses rôles cultes dans Retour vers le futur 2 et 3Howard le canardou encore Les Dents de la mer 3.

À ses côtés, la pétillante Mary Stuart Masterson, révélée dans les années 80 et devenue inoubliable en 1991 avec son rôle de Idgie dans Beignets de tomates vertes. Même si sa carrière s’est un peu faite plus discrète depuis, elle reste une figure marquante de cette génération.

Bref, ces acteurs étaient au sommet au milieu des eighties, et ça se ressent dans chaque scène.

Et puis il y a l’histoire. Simple, presque trop banale, mais tellement efficace : une fille (Mary Stuart Masterson) est amoureuse de son meilleur ami. Par loyauté, elle l’aide pourtant à séduire une autre. Et bien sûr, au fil du récit, lui se rend compte que la personne qu’il cherchait désespérément… était en réalité juste là, à ses côtés, depuis le début.

Une love story classique ? Oui. Mais portée par l’énergie des 80’s et ce casting de rêve, L’amour à l’envers réussit à transformer cette simplicité en pure nostalgie.

Dit comme ça, on pourrait croire à une bluette un peu “cul-cul la praline”. Mais en réalité, le film cache de vraies pépites. Et la plupart du temps, elles viennent des scènes avec Mary Stuart Masterson : touchante, sincère, et incroyablement charismatique (et sexy) à l’écran. À l’époque, je dois avouer que j’avais totalement craqué pour elle. Une actrice qui dégageait une intensité rare et qui, ici, illumine littéralement le film.

Alors oui, vu aujourd’hui, L’amour à l’envers n’a plus l’impact qu’il pouvait avoir dans les années 80. Mais ça reste un vrai petit bijou de nostalgie. D’ailleurs, il a longtemps été introuvable, ce qui a rendu sa redécouverte encore plus précieuse.

Et c’est bien là toute la magie : pour les trentenaires (et plus), c’est une madeleine de Proust qui rappellera des souvenirs doux-amers. Pour les plus jeunes, c’est l’occasion de découvrir qu’avant les blockbusters de super-héros et les remakes à la chaîne, il existait des films simples, beaux, sincères… et qui n’ont rien perdu de leur charme..

Certes, le film n’a plus l’impact qu’il pouvait avoir il y a 40 ans. Mais le revoir aujourd’hui, c’est une vraie madeleine de Proust. D’autant qu’il a longtemps été introuvable, ce qui a rendu sa redécouverte encore plus précieuse. Pour les trentenaires (et plus), c’est un retour direct aux souvenirs d’ados. Pour les plus jeunes, c’est la preuve qu’avant Marvel et les remakes à la chaîne, il existait des films simples, beaux, sincères… et diablement efficaces.

Et si cela ne suffisait pas, sachez que L’amour à l’envers est produit par rien de moins que John Hughes, le maître absolu des comédies 80’s. Oui, le même qui nous a offert Une créature de rêveThe Breakfast ClubLa Folle journée de Ferris BuellerUn Ticket pour deux ou encore L’Oncle Buck. Et ce n’est pas tout : en tant que producteur, on lui doit aussi Maman, j’ai raté l’avionDenis la maliceMiracle sur la 34e rueBébé part en vadrouilleFlubber… et côté scénarios, même Beethoven 1 et 2.

Avec une telle brochette de films, difficile de passer à côté. D’ailleurs, petite curiosité : parfois, L’amour à l’envers est aussi appelé La vie à l’envers. Allez savoir pourquoi.

Alors, prêt à (re)découvrir cette pépite oubliée des eighties ?

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