Le public américain est vraiment imprévisible… D’un côté, il hurle au scandale dès qu’on ose toucher à une franchise culte – la récente série Alien: Earth en est la preuve – et de l’autre, il se précipite en masse pour applaudir Predator Badlands, un film qui transforme la saga culte en pur buddy movie bourré de blagues aussi lourdes que les muscles de Schwarzy.
Et pourtant, la recette fonctionne ! Avec 40 millions de dollars récoltés, Predator Badlands signe le meilleur démarrage de toute la saga, devant tous les épisodes précédents. Oui, même celui de 1987. Une claque pour les puristes, un jackpot pour Disney, qui respire enfin après une série de flops embarrassants.
Mieux encore : ce succès propulse la firme aux grandes oreilles à plus de 4 milliards de recettes cumulées en 2025, juste derrière Warner. Et quand on sait que Zootopie 2 et Avatar pointent déjà le bout de leur nez… on se dit que la fin d’année s’annonce explosive.
Derrière ce raz-de-marée, Regretting You continue tranquillement sa belle carrière : seulement -9 % de baisse et 38 millions en trois semaines, un joli score pour un drame sentimental sans super-héros.
En troisième position, surprise : Mason Thames double la mise avec Black Phone 2, qui résiste encore à 5,3 millions et franchit désormais les 70 millions de total. Pas mal pour un film d’horreur au petit budget.
Enfin, côté nouveautés plus discrètes : Sarah’s Oil débute avec 4,45 millions, tandis que Nuremberg entre juste derrière avec 4 millions.
Mais la vraie leçon du week-end, c’est que même dans un marché imprévisible, un Predator qui fait des vannes peut encore rugir plus fort que tous les autres.

Soyez le premier à commenter