Box-office US du 30 novembre 2025

Une seule nouveauté cette semaine au box-office US… mais quelle nouveauté ! Avec Zootopie 2, Disney signe enfin son grand retour en grâce sur le terrain de l’animation. Attendu comme le Messie, le film débarque avec un week-end à 96 millions de dollars et une première semaine déjà à 156 millions, grâce à une sortie avancée. Un lancement solide, même s’il reste un cran sous celui de Vaiana 2 l’an dernier.

Le plus surprenant ? La dynamique du film. Là où le week-end a légèrement déçu par rapport aux estimations, le démarrage en semaine a tout explosé : 39 millions dès le mercredi, encore 19 millions le jeudi… avant de retomber sur un samedi à 35 millions et un dimanche à 22 millions. Une courbe atypique, mais qui prouve une chose : le public voulait revoir Judy et Nick le plus tôt possible.

À l’international, c’est un raz-de-marée. La Chine, déjà folle du premier film (aidée par le land Zootopie du parc Disney Shanghai), propulse cette suite à 272 millions de dollars en quelques jours. Un score qui pulvérise les 216 millions totalisés par l’original sur toute son exploitation ! Le film signe même le deuxième meilleur démarrage de l’histoire pour un film étranger, juste derrière Avengers: Endgame.

Grâce à cette performance et à l’accueil tout aussi généreux dans les autres pays, Zootopie 2 atteint déjà 556 millions de dollars en une seule semaine.

Pendant ce temps-là, tout le classement glisse d’un cran. Wicked perd une place et récolte 62 millions, un second weekend moins glorieux que les 81 millions réalisés par le premier film sorti l’an passé et lourdement impactée par le tsunami Zootopie.

Now You See Me : Now You Don’t ajoute 7 millions (49 au total), Predator : Badlands approche les 85 millions après un mois, et The Running Man continue de s’effondrer avec seulement 3 millions et 34 cumulés.

Et c’est là que tombe la vraie révélation de la semaine :

Avec les scores colossaux de Zootopie 2, le milliard de Lilo & Stitch, et l’arrivée imminente d’Avatar, Disney est en train de redevenir — grâce à seulement trois films — le studio le plus puissant de l’année.

Un retournement de situation que peu avaient vu venir… mais qui vient clairement de commencer.

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