Willa Ford, ce nom ne te dit peut-être plus grand-chose… Et pourtant, au tout début des années 2000, elle faisait partie de cette vague de jeunes artistes pop américaines prêtes à conquérir le monde.
Tout commence en 2001, quand elle débarque sur la scène musicale avec son premier album Willa Was Here. À l’époque, tout semble possible : un look calibré pour MTV, une énergie pop assumée, et une chanson sur la bande originale de Pokémon : The First Movie qui la met sous les projecteurs. Bref, Willa Ford avait tout pour devenir la prochaine grande sensation du moment.

Mais voilà, la réalité du marché musical est parfois cruelle. Malgré un album plutôt réussi et bien accueilli par ceux qui l’ont écouté, les ventes ne suivent pas. Willa Was Here entre timidement à la 56ᵉ place du Billboard et ne dépasse pas les 200 000 exemplaires vendus. Un chiffre honorable, certes, mais loin des millions d’albums écoulés par les géantes de l’époque comme Britney ou Christina.
Willa tente alors de rebondir. Elle enchaîne les collaborations, notamment un duo avec la star coréenne Park Ji-yoon, multiplie les apparitions télé, se frotte à la présentation et même à la téléréalité. Mais rien n’y fait : la machine ne redémarre pas. La musique se met en pause, et petit à petit, Willa Ford disparaît du radar médiatique.
Plutôt que de s’obstiner, elle choisit une autre voie : le cinéma d’abord, avec quelques petits rôles, puis une reconversion totale dans un domaine inattendu… la décoration d’intérieur ! Oui, l’ex-popstar se transforme en décoratrice talentueuse, crée sa propre agence, et finit par construire une nouvelle carrière solide, loin du tumulte du show-business.
Mais comme souvent avec les artistes, la flamme ne s’éteint jamais vraiment. Derrière les murs qu’elle décorait, Willa gardait ce feu intérieur, cette envie de musique, cette étincelle qui ne demandait qu’à reprendre vie.
Et voilà qu’en 2025, vingt-deux ans après ses débuts, Willa Ford signe son grand retour. Son nouveau single “Burn Burn” porte bien son nom : une montée en puissance pop, un refrain qui reste en tête, et surtout une vraie sincérité dans la voix. Loin des paillettes forcées des débuts, elle revient avec une maturité et une liberté artistique qu’on ne lui avait jamais vraiment connues.
Alors oui, les modes ont changé, la scène musicale aussi, mais Willa Ford revient avec un seul mot d’ordre : raviver la flamme. Et franchement, à l’écoute de Burn Burn, on se dit que le feu n’a jamais vraiment cessé de brûler.

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