C’est l’été, la saison de « Moustiques » au théâtre !

Dans le sillage d’une société de plus en plus violente et cruelle, on constate que le harcèlement perdure et qu’il est toujours difficile à combattre. À la manière d’un moustique qui rôde autour de nous quand on veut s’endormir, qui disparaît quand on allume la lumière et qui semble être toujours là, même une fois qu’on a réussi à le tuer…

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C’est ce que raconte la pièce « #Moustiques », écrite et mise en scène par Benjamin Oppert. Fléau subi généralement à l’adolescence (même s’il peut être malheureusement répété avant et après), le harcèlement est un véritable fléau pour la santé mentale de quiconque. Qu’il soit physique, moral, dans la cour du collège ou sur les réseaux sociaux, à cause du physique, du genre ou des notes, tout le monde peut être touché. Et la compagnie Mauteurs tente de sensibiliser le public à ce sujet, tout en délivrant un certain message d’espoir face à cela.

En effet, on découvre au fur et à mesure de la pièce une vingtaine de personnages qui ont tous un rôle crucial dans des situations de harcèlement, qu’ils soient victimes, témoins, harceleurs ou complices. Plusieurs situations imbriquées les unes aux autres dans un fil rouge intelligent s’enchaînent, pour arriver sur un point final où on ne blâme pas tout le monde mais on essaye simplement de comprendre l’origine de leurs actions.

Le décor choisi est sobre (un banc et une fresque murale particulièrement jolie), laissant ainsi la place au texte et aux comédiens qui le portent. Véritable déconstruction du puzzle qu’est le harcèlement, c’est un spectacle parfois drôle, souvent touchant, ancré dans la société, qui saura mettre le doigt là où il faut.

Retrouvez « #Moustiques » jusqu’au 26 juillet à la salle B de l’Espace Alya à 20 heures 30 (relâche les mercredis). Une pièce nécessaire qui interroge, jusqu’à l’origine même de la violence et de la cruauté humaine.

Article de Raphaël H

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