Cette semaine dans les salles

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Comment dire, une semaine plus que chargée en sorties ce qui risque de faire le jeu des continuations. Bon choix et bonnes séances.

 

  • Vicky (Gaumont Distribution ~191 copies) Premier film de Denis Imbert sur un scénario de Victoria Bedos, également scénariste sur La Famille Bélier (7.4m).

À presque 30 ans, Victoire la petite dernière de la célèbre famille Bonhomme, l’éternelle enfant sage de la tribu, décide enfin de s’émanciper en découvrant l’alcool, le sexe, et… sa voix. Grâce à Banjo, un chanteur de bar et d’Elvis, elle va réussir à prendre son envol en chantant l’amour avec pudeur et le sexe sans tabou, et entraîne sa mère avec elle au grand dam de son père et de son frère.

 

  • The Neon Demon (The Jockers / Le Pacte ~290 copies) Nouveau film de Nicolas Winding Refn après entre autres Bronson (96.6k), Drive (1.5M) et Only God Forgives (451.7k). Au casting Elle Fanning vue dans Ginger & Rosa (14.1k). Le film était en sélection et compétition officielle au dernier festival de Cannes. Les avis sont mitigés, certains adorent, d’autres détestent. Le film est destiné a un public averti (interdiction aux mineurs -12 ans).

Une jeune fille débarque à Los Angeles. Son rêve est de devenir mannequin. Son ascension fulgurante et sa pureté suscitent jalousies et convoitises. Certaines filles s’inclinent devant elle, d’autres sont prêtes à tout pour lui voler sa beauté.

CRITIQUE
AVANT-PREMIERE

 

  • Ma Ma (KMBO ~103 copies) Nouveau film de Julio Medem dont les plus grands scores en France sont Lucia Y El Sexo (79.6k), L’Ecureuil Rouge (44.4k), le segment « La Tentation De Cecilia » dans 7 Jours A La Havane (43.5k) et Les Amants Du Cercle Polaire (32.6k). Au casting Pénélope Cruz qui reste sur deux petits scores : Zoolander 2 (54.8k) et Grimsby Agent Trop Spécial (95.5k).

Magda est institutrice et mère d’un petit garçon de 10 ans. Elle a du mal à faire face à la perte de son emploi et le départ de son mari. Mais lorsqu’on lui diagnostique un cancer du sein, plutôt que de se laisser abattre, elle décide de vivre pleinement chaque instant. Elle profite de son fils, de son médecin bienveillant et d’un homme qu’elle vient à peine de rencontrer. De son combat contre la maladie va naître une grande histoire d’amour entre tous ces personnages.

CRITIQUE

 

  • Folles De Joie (Bac Films ~130 copies) Nouveau film de Paolo Virzy après Caterina Va En Ville (17.4k), Napoleon (Et Moi) (13.6k), La Prima Cosa Bella (29.8k), Chaque Jour Que Dieu Fait (6.2k) et Les Opportunistes (87.4k). Le réalisateur retrouve Valeria Bruni Tedeschi qu’il avait dirigée dans Les Opportunistes et Micaela Ramazzoti qu’il avait dirigée dans La Prima Cosa Bella. Le film était en sélection et compétition officielle à la quinzaine des réalisateurs du dernier festival de Cannes.

Beatrice est une mythomane bavarde au comportement excessif. Donatella est une jeune femme tatouée, fragile et introvertie. Ces deux patientes de la Villa Biondi, une institution thérapeutique pour femmes sujettes à des troubles mentaux, se lient d’amitié. Une après-midi, elles décident de s’enfuir bien décidées à trouver un peu de bonheur dans cet asile de fous à ciel ouvert qu’est le monde des gens « sains».

CRITIQUE
AVANT-PREMIERE

 

  • La Nouvelle Vie De Paul Sneijder (SND ~198 copies) Quatrième film de Thomas Vincent après Karnaval (172.9k), Je Suis Un Assassin (129k) et Le Nouveau Protocole (213.6k). Le film est une adaptation du roman « Le Cas Sneidjer » de Jean Paul Dubois.

Suite à un rarissime accident, Paul Sneijder ouvre les yeux sur la réalité de sa vie de « cadre supérieur » à Montréal : son travail ne l’intéresse plus, sa femme l’agace et le trompe, ses deux fils le méprisent…
Comment continuer à vivre dans ces conditions ? En commençant par changer de métier : promeneur de chiens par exemple !
Ses proches accepteront-ils ce changement qui le transformera en homme libre ?

 

  • Bienvenue A Marly-Gomont (Mars Film ~280 copies) Deuxième film de Julien Rambaldi après Les Meilleurs Amis Du Monde (555.5k). Au scénario, un certain Kamini auteur de la chanson rap Marly Gaumont il y a une dizaine d’année. Le film raconte son histoire.

En 1975, Seyolo Zantoko, médecin fraichement diplômé originaire de Kinshasa, saisit l’opportunité d’un poste de médecin de campagne dans un petit village français.
Arrivés à Marly-Gomont, Seyolo et sa famille déchantent. Les habitants ont peur, ils n’ont jamais vu de noirs de leur vie. Mais Seyolo est bien décidé à réussir son pari et va tout mettre en œuvre pour gagner la confiance des villageois…

 

  • Diamant Noir (AdVitam ~66 copies) Premier long d’Arthur Harari récompensé par le prix du jury au 8ème festival international du film policier de Beaune.

Pier Ulmann vivote à Paris, entre chantiers et larcins qu’il commet pour le compte de Rachid, sa seule « famille ». Son histoire le rattrape le jour où son père est retrouvé mort dans la rue, après une longue déchéance. Bête noire d’une riche famille de diamantaires basée à Anvers, il ne lui laisse rien, à part l’histoire de son bannissement par les Ulmann et une soif amère de vengeance. Sur l’invitation de son cousin Gabi, Pier se rend à Anvers pour rénover les bureaux de la prestigieuse firme Ulmann. La consigne de Rachid est simple : « Tu vas là-bas pour voir, et pour prendre. » Mais un diamant a beaucoup de facettes…

 

  • Celui Qu’On Attendait (Les Acacias ~55 copies) Nouveau film de Serge Avedikian après Le Scandale Paradjanov Ou La Vie Tumultueuse D’Un Artiste Soviétique (11.3k). Au casting Patrick Chesnais dont le dernier rôle en tête d’affiche remonte à La Braconne (5.4k).

Jean-Paul Bolzec était parti jouer son spectacle pour une société française installée en Azerbaïdjan. Sur le chemin du retour vers l’aéroport, le taxi tombe en panne. Bolzec est abandonné sur une route désertique, au milieu de nulle part. Sans s’en rendre compte, il franchit à pied la frontière avec l’Arménie, en guerre larvée avec son voisin l’Azerbaïdjan depuis des années.
Clandestin dans un pays qu’il ne connaît pas, dont il ne parle pas la langue et ne lit pas l’alphabet, il comprend assez vite qu’on le prend pour un autre, car il est fêté comme le messie…

 

  • Illégitime (Damned Distribution) Nouveau film d’Adrian Sitaru après Picnic (3.7k). Le film est reparti de la berlinale 2016 avec le prix CICAE (Confédération Internationale des Cinémas d’Art et d’Essai) de la section Forum.

Lors d’un repas de famille, quatre frères et sœurs découvrent le passé polémique que leur père leur a caché. Tandis que cette révélation divise la famille, un autre scandale surgit: Romi et Sasha, frère et sœur jumeaux, entretiennent secrètement un amour fusionnel et physique.

 

  • Ouragan (Ocean Films ~45 copies) Documentaire du trio de réalisateurs Jacqueline Farmer, Andy Byatt, et Cyril Barbançon. Andy Byatt était déjà co-réalisateur du documentaire La Planète Bleue (810.6k).

Le film raconte le voyage de 15 000 km du phénomène climatique le plus dévastateur sur notre planète : l’ouragan. Force à la fois destructrice et indispensable à l’équilibre de la vie sur Terre. Son existence est brève mais dramatique : né en Afrique, il grandit au-dessus de l’Atlantique et meurt un mois plus tard en Amérique. Les survivants se confient. Leurs vies sont dévastées, jeunes et anciens livrent leurs peurs, et pourtant acceptent leurs pertes. Avec un regard qui passe du divin au terrestre, l’ouragan brise les équilibres, mais il ramène la lumière.

 

  • Madres De Los Dioses (Bobine Films) Nouveau film de Pablo Aguero après Salamandra (1.8k) et Eva Ne Dort Pas (12.7k). Cette fois ci, c’est un documentaire.

Au fin fond de la Patagonie, quatre femmes ont décidé de tout quitter et de repartir à zéro avec un nouvel objectif : construire un temple. Madres de los Dioses est le portrait hypnotique, mystérieux et sans concession de quatre femmes que la vie n’a pas épargnées et qui puisent leurs forces dans la spiritualité. Un voyage troublant sur une terre où toutes les utopies semblent possibles.

 

  • La Quatrième Voie (Epicentre Films ~5 copies) Film du réalisateur indien Gurvinder Singh en sélection et compétion officielle au festival de Cannes 2015 dans la section un certain regard.

1984, Pendjab, Inde : c’est l’acmé du mouvement militant séparatiste Sikh. Deux amis Hindous tentent à tout prix d’atteindre Amritsar. Désespérés, ils montent de force dans un train vide en direction de la ville. Sur le chemin, l’un d’eux se remémore une nuit terrible : un soir où il avait perdu son chemin en se rendant au village de sa femme, il rencontra une famille Sikh qui l’aida à retrouver sa route.

 

  • Zoom (New Story ~8 copies) Premier long du réalisateur brésilien Pedro Morelli.

La nuit, Emma est auteur de BD. Le jour, elle travaille dans une usine de poupées gonflables haut de gamme, et rêve secrètement de se faire faire la même poitrine que celle de ses poupées…  La BD d’Emma raconte l’histoire d’Edward, un réalisateur au succès insolent, mais qui cache un secret embarrassant sur son anatomie… Edward fait un film sur Michelle qui, lasse, fuit sa vie de top model pour devenir écrivain… Michelle écrit un roman racontant l’histoire d’Emma, qui travaille dans une usine de poupées gonflables haut de gamme… et ainsi de suite…

 

  • La Légende De Baahubali Partie 1 (Aanna Films ~1 copie) Film de S.S. Rajamouli qui fait partie des plus gros scores en Inde. Une suite est prévue en avril 2017 : Baahubali La Conclusion. En exclu à Paris au Grand Rex.

Shivudu, receuilli au berceau par des villageois, grandi au pied d’une immense cascade. Malgré l’interdiction de sa mère, son rêve a toujours été de franchir cette frontière naturelle et d’explorer le monde caché en amont. Une étrange jeune fille lui apparaît un jour et l’invite à la suivre. Shivudu, mesmérisé, parvient enfin à escalader jusqu’au sommet. Ce monde nouveau, qui se découvre alors devant lui, lui réservera bien des surprises.

 

  • American Hero (Chrysalis Films) Sixième film du réalisateur brittanique Nick Love mais le premier à sortir en France.

Melvin est super-héros malgré lui. La trentaine bien entamée, il habite encore chez sa mère et ne vit que pour la fête, les femmes et la drogue. Jusqu’au jour où il réalise que la seule façon pour lui de revoir son fils, que la justice lui interdit d’approcher, c’est d’accepter son destin, et d’exploiter ses super pouvoirs pour lutter contre le crime. Mais dans un monde dans lequel personne ne comprend ni sa situation, ni d’où il tient ses incroyables pouvoirs, ces derniers pourraient bien causer sa perte…

CRITIQUE

 

  • Vivre Sa Mort (Axxon Films) Documentaire du réalisateur belge Manu Bonmariage sur le thème de l’euthanasie.

Au seuil de la mort, Philippe Rondeux et Manu de Coster s’engagent chacun à leur façon dans un combat pour une mort digne malgré les affres de la maladie. Ce qui effraie, ce n’est pas la mort, c’est mourir. Comment, où, avec qui, dans quelles conditions ? Comment s’en aller «en paix » ? Autant de questions auxquelles les deux protagonistes cherchent et parfois trouvent des réponses, deux personnes qui deviennent acteurs de leur mort.
Manu de Coster a fait le choix de l’euthanasie. Accompagné par ses proches, le corps médical, et même le prêtre Gabriel Ringlet, compagnon spirituel de ce dernier voyage, on le suit, auprès de sa femme, puis de sa famille jusque dans ses derniers instants, derniers questionnements inclus.
Philippe Rondeux lui est aux prises avec sa croyance et son Dieu. Alors que la maladie progresse inexorablement, l’idée de l’euthanasie lui semble de moins en moins hérétique. Mais malgré le soutien de ses enfants, le poids de la tradition et le manque d’adhésion du corps médical à son projet l’entrainent presque malgré lui vers une fin de vie qui n’est pas celle qu’il aurait voulu choisir.
Avec Vivre sa mort, Manu Bonmariage accompagne deux hommes qui ont décidé de ne pas subir leur mort qui après des mois de lutte contre la maladie, tentent une ultime fois d’être acteur de leur propre vie, et de reprendre le contrôle de leur corps.

 

  • 600 Euros (La Vingt-Cinquième Heure ~5 copies) Documentaire d’Adnane Tragha.

Alors que la campagne présidentielle bat son plein, Marco Calderon, qui a longtemps milité, a décidé de ne plus voter. A la fois déçu par la politique et embourbé dans des problèmes d’argent, il tourne peu à peu le dos à notre société.

 

  • Autour De Maïr (Nadja Productions) Documentaire de la réalisatrice canadienne Hejer Charf.

Pendant longtemps, la littérature des femmes a été confinée au privé, au ménager, aux correspondances. Le documentaire Autour de Maïr Verthuy, raconte le long et ardu chemin de l’écriture au féminin vers la reconnaissance. Le film est accompagné des chansons d’Anne Sylvestre ainsi que de témoignages d’écrivaines.

 

  • Peshmerga (AdVitam ~1 copie) Troisième documentaire de l’homme à la chemise blanche après Bosna (15.6k) et Le Serment De Tobrouk (2.4k).

De juillet à décembre 2015, avec une équipe de cinéma, Bernard-Henri Lévy a remonté les 1000 kilomètres de la ligne de front qui sépare le Kurdistan irakien des troupes de Daech.
De ce voyage est issu un journal de bord en images qui offre un point de vue privilégié sur une guerre inachevée mais dont les enjeux concernent le monde entier. Au plus près des Peshmergas, ces combattants kurdes qui font preuve d’une détermination sans faille dans leur combat contre l’obscurantisme et le djihadisme, le film nous mène des hauteurs de Mossoul au cœur des Monts Sinjar en passant par les derniers monastères chrétiens menacés de destruction.
Des personnages émergent du récit, des visages de femmes et d’hommes, qui nous sont rarement donnés à voir.

 

 

Synopsis © Distributeurs & Allociné

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