Cette semaine dans les salles

  • En Attendant Bojangles (Studiocanal) Nouveau long de Régis Roinsard après Populaire (1.16M) et Les Traducteurs (279k). Le film est adapté du roman éponyme d’Olivier Bourdeaut.

Camille et Georges dansent tout le temps sur leur chanson préférée Mr Bojangles. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Jusqu’au jour où la mère va trop loin, contraignant Georges et leur fils Gary à tout faire pour éviter l’inéluctable coûte que coûte.

CRITIQUE

  • Licorice Pizza (Universal Pictures International France) Nouveau long de Paul Thomas Anderson après Boogie Nights (161.1k), Magnolia (333.2k), Punch Drunk Love Ivre D’Amour (326.7k), There Will Be Blood (657k), The Master (209.3k), Inherent Vice (141.5k), Phantom Thread (396.1k) et Hard Eight (1.2k).

LICORICE PIZZA est l’histoire d’Alana Kane et Gary Valentine, deux adolescents qui grandissent, s’égarent et tombent amoureux dans la vallée de San Fernando, en 1973.  Écrit et réalisé par Paul Thomas Anderson, le film traverse les bouleversements d’une Première histoire d’amour.

  • 355 (SND) Nouveau long de Simon Kinberg après X-Men Dark Phoenix (1.4M).

Une arme technologique capable de prendre le contrôle de réseaux informatiques tombe entre de mauvaises mains. Les agences de renseignements du monde entier envoient leurs agentes les plus redoutables là où l’arme destructrice a été localisée : à Paris. Leur mission : empêcher des organisations terroristes ou gouvernementales de s’en emparer pour déclencher un conflit mondial. Les espionnes vont devoir choisir entre se combattre ou s’allier…

  • Twist A Bamako (Diaphana) Nouveau long de Robert Guediguian dont les meilleurs scores sont Marius Et Jeannette (2.65M), Les Neiges Du Kilimandjaro (715.8k), Le Promeneur Du Champ De Mars (588k), Marie-Jo Et Ses Deux Amours (571.9k), La Villa (552.2k) et qui reste sur Gloria Mundi (332.3k).

1962. Le Mali goûte son indépendance fraîchement acquise et la jeunesse de Bamako danse des nuits entières sur le twist venu de France et d’Amérique. Samba, le fils d’un riche commerçant, vit corps et âme l’idéal révolutionnaire : il parcourt le pays pour expliquer aux paysans les vertus du socialisme. C’est là, en pays bambara, que surgit Lara, une jeune fille mariée de force, dont la beauté et la détermination bouleversent Samba. Samba et Lara savent leur amour menacé. Mais ils espèrent que, pour eux comme pour le Mali, le ciel s’éclaircira…

  • Rosy (Gaumont) Documentaire de Marine Barnérias.

Marine, jeune étudiante de 21 ans, apprend qu’elle est atteinte d’une sclérose en plaques, une maladie auto-immune incurable. Le choc de l’annonce, l’urgence de la situation et le besoin de prendre une décision quant au traitement à suivre, la poussent à trouver une solution en elle… Elle décide de partir pour un long voyage initiatique dans 3 pays : la Nouvelle-Zélande pour redécouvrir son corps, la Birmanie pour apaiser son esprit et la Mongolie pour renouer avec son âme. À travers des expériences inoubliables, Marine part à la rencontre d’elle-même et d’un nouvel équilibre avec cette sclérose qu’elle surnomme Rosy.

  • Mes Frères Et Moi (Ad Vitam) Un long de Yohan Monca.

Nour a 14 ans. Il vit dans un quartier populaire au bord de la mer. Il s’apprête à passer un été rythmé par les mésaventures de ses grands frères, la maladie de sa mère et des travaux d’intérêt général. Alors qu’il doit repeindre un couloir de son collège, il rencontre Sarah, une chanteuse lyrique qui anime un cours d’été. Une rencontre qui va lui ouvrir de nouveaux horizons…

  • J’Etais A La Maison, Mais (Shellac) Nouveau long d’Angela Schanelec après La Nouvelle Vague Allemande (9.1k), Orly (2.6k) et Les Ponts De Sarajevo (1.3k). Le film a obtenu l’ours d’argent du meilleur réalisateur à la Berlinale 2019.

Alors qu’il avait totalement disparu, Phillip revient à la maison au bout d’une semaine, blessé au pied, sans aucune explication ni un mot pour sa mère, Astrid. Profondément affectée et avec l’aide d’un professeur de Philip, elle cherche à répondre à des questions a priori insolubles : où était-il passé ? À quoi a-t-il bien pu vouloir se confronter ?

  • Marché Noir (L’Atelier) Un long d’Abbas Amini.

Expulsé de France, Amir retourne vivre chez sa famille en Iran. Par solidarité avec son père, il se retrouve impliqué dans un crime et va devoir fréquenter le traffic de devises étrangères au marché noir. Mais la culpabilité le ronge…

  • Luzzu (Epicentre Films) Un long d’Alex Camilleri.

Depuis des générations, la famille de Jesmark pêche sur le Luzzu, bateau en bois traditionnel maltais. Mais Jesmark voit son avenir menacé par la raréfaction des récoltes et l’ascension d’une pêche industrielle impitoyable. Pour subvenir aux besoins de sa femme et de son fils, le jeune homme va peu à peu se compromettre dans le marché noir de la pêche.

  • Residue (Capricci Films) Un long de Merawi Gerima.

Jay, scénariste en herbe, retourne dans son vieux quartier et y découvre à quel point celui-ci s’est gentrifié. Les résidents les plus pauvres, d’origine majoritairement afro-américaine, se trouvent poussés hors de chez eux par des propriétaires plus riches et majoritairement blancs. Traité comme un étranger par ses anciens amis, Jay est perdu et ne sait plus tout à fait à quel monde il appartient.

  • Sword Art Online – Progressive – Aria Of A Starless Night (CGR Events) Film d’animation d’Ayako Kawano.

Notre histoire se passe longtemps avant que l’Éclair et l’Épéiste noir ne soient connus sous ces noms-là… Le jour où elle enfile le Nerve Gear, Yûki Asuna n’est qu’une élève de troisième, au collège, qui n’a jamais touché à un jeu en ligne de sa vie. Le 6 novembre 2022, sa vie bascule avec le lancement du premier VRMMORPG au monde, Sword Art Online. Les joueurs se retrouvent pris au piège en apprenant qu’il s’agit certes d’un jeu mais qu’ils ne sont pas là pour jouer… Toute mort dans le jeu semble se répercuter dans la réalité. Un vent de panique souffle alors sur la Ville du Départ. Sans connaître les règles, Asuna joue sa vie et tente de surmonter toutes les épreuves qui se présentent à elle. Sa rencontre avec l’épéiste solitaire Kirito risque de tout changer…

  • Traverser (Vrai Vrai Films) Documentaire de Joel Akafou.

Touré Inza Junior, aka Bourgeois, a quitté la Côte d’Ivoire. Après avoir traversé le désert, l’enfer des camps de réfugiés en Libye, et surtout avoir survécu à la traversée de la Méditerranée, où des milliers de personnes ont péri, le jeune homme vit en Italie. Mais dans le « campo », centre pour demandeurs d’asile qui l’héberge, il se sent à l’étroit et rêve de la France où vit une de ses fiancées. Pour y aller, il est prêt à tout entreprendre, quitte à mettre une nouvelle fois sa vie en danger. Traverser a le souffle d’une fiction bien ficelée, et pourtant c’est un documentaire. Les personnages jouent leur propre rôle en confiance, en intimité, coincés dans l’attente qui joue avec leurs nerfs. Leurs rires et leurs engueulades passent via le smartphone, leur monde est connecté en permanence à la famille laissée derrière. Au cours des repas partagés, la conversation égraine les aventures vécues, l’espoir, les désillusions, la géopolitique qui marque la chair… Sous le regard complice du cinéaste, Bourgeois dévoile ses turpitudes sentimentales autant qu’il pleure d’émotion en parlant à sa mère. Il est touchant comme personne.

  • Guanzhou, Une Nouvelle Ere (Prima Luce) Documentaire de Boris Svartzman.

Les deux mille villageois de Guanzhou, une île fluviale à proximité de Canton, sont chassés en 2008 par les autorités locales pour construire un prétendu “Parc écologique”. Malgré la destruction de leurs maisons et la pression policière, une poignée d’habitants retourne vivre sur l’île. Pendant sept ans, Boris Svartzman filme leur lutte pour sauver leurs terres ancestrales, entre les ruines du village où la nature reprend petit à petit ses droits et les chantiers de la mégapole qui avance vers eux, inexorablement. Subiront-ilsle même sort que les cinq millions de paysans expropriés chaque année en Chine ?

  • Tous Les Garçons Et Les Filles (KMBO) Deux courts de Elie Girard et Charline Bourgeois-Tacquet. On doit à cette dernière Les Amours D’Anaïs (58.8k).

Programme de 2 courts métrages : Les Mauvais garçons d’Elie Girard et Pauline asservie de Charline Bourgeois-Tacquet.

  • Du Beau Cinéma (FIDEX) Documentaire d’Eric Dick.

100 ans d’histoire du cinéma, de 1920 à 2020, grâce aux films amateurs et familiaux des Vendéens, collectés et numérisés.

  • Mai 68 Au Masculin (Les Découvertes Du Saint-André) Documentaire de Jorge Amat.

Après la remarquable enquête qu’il a réalisée sur les « femmes de Mai », Jorge Amat s’est décidé à aborder le versant masculin de l’événement. Témoignages, souvenirs, réflexions, cinquante-cinq ans plus tard. Ceux qui apparaissent dans ce film, il faut le souligner, ne sont pas les « témoins officiels », toujours les mêmes, qui ont occupé les médias, à satiété, lors des commémorations antérieures. Ici, à l’inverse, des militants ordinaires, pour la première fois sortis de l’anonymat. Des responsables de mouvements révolutionnaires, pris de court et ébranlés, à l’époque, par une explosion qui excédait leurs cadres de pensée. Des artistes qui se sont mêlés à cette formidable libération collective des paroles et des images, et qui l’ont parfois impulsée. Des anarchistes, rarement sollicités. Des enfants de résistants ou de républicains espagnols. Des intellectuels et des écrivains s’efforçant après-coup de situer ce qu’ils ont traversé dans l’Histoire, et pas seulement dans l’actualité. Guy Scarpetta

Synopsis © Distributeurs & Allociné

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