Cette semaine dans les salles

Cette semaine, de bons films même si certains nous laissent sur un air de déjà vu. Reste à savoir si le public sera au rendez-vous. Bon choix et bonnes séances.

  • Fast & Furious 8 (Universal Pictures International France ~711 copies) Huitième opus de la franchise après Fast And Furious (1.07M), 2 Fast 2 Furious (1.82M), Fast & Furious Tokyo Drift (828.3k), Fast & Furious 4 (1.81M), Fast & Furious 5 (2.51M), Fast & Furious 6 (2.99M) et Fast & Furious 7 (4.63M) qui reste le meilleur score. Cette fois ci, c’est F Gary Gray qui réalise, on lui doit entre autres Braquage A L’Italienne (640.2k), NWA Straight Outta Compton (556.9k), Négociateur (305.7k) et Un Homme A Part (300.1k).

Maintenant que Dom et Letty sont en lune de miel, que Brian et Mia se sont rangés et que le reste de l’équipe a été disculpé, la bande de globetrotteurs retrouve un semblant de vie normale. Mais quand une mystérieuse femme entraîne Dom dans le monde de la criminalité, ce dernier ne pourra éviter de trahir ses proches qui vont faire face à des épreuves qu’ils n’avaient jamais rencontrées jusqu’alors.
Des rivages de Cuba au rues de New York en passant par les plaines gelées de la mer arctique de Barrents, notre équipe va sillonner le globe pour tenter d’empêcher une anarchiste de déchaîner un chaos mondial et de ramener à la maison l’homme qui a fait d’eux une famille.
AVP
CRITIQUE

  • C’Est Beau La Vie Quand On Y Pense (UGC Distribution ~362 copies) Onzième réalisation de Gérard Jugnot après Pinot Simple Flic (2.41M), Scout Toujours (1.75M), Sans Peur Et Sans Reproche (416k), Une Epoque Formidable (1.67M), Casque Bleu (1M), Fallait Pas (866.3k), Meilleur Espoir Féminin (1.18M), Monsieur Batignole (1.77M), Boudu (1.19M) et Rose Et Noir (101.1k).

Loïc Le Tallec ne s’est jamais vraiment occupé de son fils. Quand ce dernier disparaît dans un accident de la route, Loïc est dévasté. Il n’a plus qu’une idée en tête : retrouver celui qui vit désormais avec le cœur de son fils. Il va tomber sur Hugo, un jeune que ce cœur tout neuf rend totalement déraisonnable et incontrôlable. Leur rencontre promet d’être explosive.

  • Un Profil Pour Deux (La Belle Company ~259 copies) Nouveau film de Stéphane Robelin après Et Si On Vivait Tous Ensemble (530.5k) avec également Pierre Richard au casting.

Pierre, veuf et retraité, ne sort plus de chez lui depuis deux ans. Il découvre les joies d’internet grâce à Alex, un jeune homme embauché par sa fille pour lui enseigner les rudiments de l’informatique. Sur un site de rencontre, une ravissante jeune femme, Flora63, séduite par le romantisme de Pierre, lui propose un premier rendez-vous. Amoureux, Pierre revit. Mais sur son profil il a mis une photo d’Alex et non la sienne. Pierre doit alors convaincre le jeune homme de rencontrer Flora à sa place.
AVP
CRITIQUE

  • Boule & Bill 2 (Pathé Distribution ~496 copies) Quatrième long de Pascal Bourdiaux après Le Mac (1.48M), Fiston (1.93M) et Mes Trésors (140.9k). Cet opus fera-t-il mieux que Boule & Bill (2M).

La famille de Boule mène une existence aussi heureuse que paisible. Bill est parfaitement intégré dans cette petite famille, Boule travaille bien à l’école, sa maman donne des cours de piano à domicile tandis que son père est un dessinateur reconnu.
Tout bascule lorsque l’éditrice de ses bandes dessinées, bourrue et acariâtre, rejette le travail du père de Boule. Elle y voit une grosse panne d’inspiration due au fait que sa famille vit dans un bonheur très négatif sur sa créativité. Le père de Boule revient à la maison avec la ferme intention de réveiller sa famille de ce bonheur en générant un grand nombre de « bêtises ».
Boule et Bill mais aussi la maman vont également se mettre à faire dérailler ce « bonheur » familial jusqu’à l’explosion.

CRITIQUE

  • The Young Lady (KMBO ~109 copies) Premier long de William Oldroyd adapté du roman « Lady Macbeth Du District De Mtsensk » de Nicolaï Leskov.

1865, Angleterre rurale. Katherine mène une vie malheureuse d’un mariage sans amour avec un Lord qui a deux fois son âge. Un jour, elle tombe amoureuse d’un jeune palefrenier qui travaille sur les terres de son époux et découvre la passion. Habitée par ce puissant sentiment, Katherine est prête aux plus hautes trahisons pour vivre son amour impossible.
AVP
CRITIQUE

  • Bienvenue Au Gondswana (WildBunch Distribution ~142 copies) Premier long de l’humouriste Mamane.

Un jeune français idéaliste plongé en Afrique, des élections présidentielles controversées, un dictateur décidé à rester au pouvoir en trichant, deux hommes de main adeptes de géopolitique, un député français déterminé à vendre des asperges aux africains, une jeune et jolie révolutionnaire : Bienvenue au Gondwana !

  • L’Homme Aux Mille Visages (AdVitam ~55 copies) Nouvelle réalisation d’Alberto Rodriguez après La Isla Minima (323.9k). Le film a obtenu deux goya : meilleure adaptation et meilleure révélation masculine.

Francisco Paesa, ex agent secret espagnol, est engagé pour résoudre une affaire de détournement d’argent risquant d’entrainer un scandale d’Etat. L’homme y voit l’opportunité de s’enrichir tout en se vengeant du gouvernement qui l’a trahi par le passé. Débute alors l’une des plus incroyables intrigues politiques et financières de ces dernières années : l’histoire vraie d’un homme qui a trompé tout un pays et fait tomber un gouvernement.
CRITIQUE

  • La Belle Occasion (JHR Films) Nouveau long d’Isild Le Besco après Demi-Tarif (3.1k), Charly (6k), Enfances (20.3k), Bas-Fonds (4k) et Les Ponts De Sarajevo (1.3k).

Une fête foraine, sur un terrain vague, aux abords d’une petite ville de province du sud de la France. Une femme, Sarena, vend des barbes à papa. Elle est belle, son visage est dur. Son jeune frère, Ravi, adolescent très animal, parlant un français extrêmement triste, guide des petites filles qui font un tour sur un poney nain. Dans le camping-car qui leur sert de maison, vit leur père, un vieil homme russe, faible et malade, inquiétant et grognant, la plupart du temps allongé sur un matelas. Ravi rencontre une jeune fille, Mathilde, une héritière qui vit un peu à l’écart de la ville dans une belle propriété posée en pleine nature. Orpheline et solitaire, elle se prend d’une amitié trouble pour Ravi, fascinée par sa soeur, et les invite à la rejoindre et à s’installer dans sa maison. Les trois forains investissent les lieux, qu’ils vont faire revivre à leur façon, et entrent dans l’existence de Mathilde…

  • La Jeune Fille Et Son Aigle (ARP Sélection ~90 copies) Un documentaire d’Otto Bell.

Dresseur d’aigles, c’est un métier d’hommes en Mongolie.
Depuis l’enfance, Aisholpan assiste son père qui entraîne les aigles.
L’année de ses 13 ans, elle décide, avec la complicité de son père, d’adopter un aigle pour en faire un chasseur de renards.
Parviendra-t-elle à briser les traditions et à se faire accepter par les anciens du village ?

CRITIQUE

  • Lettres De La Guerre (Memento Films Distribution ~20 copies) Film du réalisateur portugais Ivo Ferreira adapté de l’histoire d’António Lobo Antunes « D’este viver aqui neste papel descripto: cartas da guerra ».

Un jeune médecin portugais, soldat pendant la guerre coloniale en Angola entre 1971 et 1973, envoie à sa femme des lettres d’amour poétiques, sensuelles et passionnées. Ce jeune homme, en train de devenir écrivain, c’est António Lobo Antunes dont 280 lettres ont été publiées en 2005. Elles sont l’inspiration du film qui en propose une lecture intime et leur donne vie.

  • Je Danserai Si Je Veux (Paname Distribution) Premier long de Maysaloun Hamoud primé dans de nombreux festivals : Toronto 2016 prix netpac, San Sebastian 2016 Premio Eroski Youth, Premio TVE – Otra Mirada et Premio Sebastiane…

Layla, Salma et Nour, 3 jeunes femmes palestiniennes, partagent un appartement à Tel Aviv, loin du carcan de leurs villes d’origine et à l’abri des regards réprobateurs. Mais le chemin vers la liberté est jalonné d’épreuves…

  • Le Conte Des Sables D’Or (JHR Films) Un conte de Frédéric et Samuel Guillaume. On doit aux réalisateurs Max & Co (161.9k).

Il était une fois un village tout à fait paisible, jusqu’à ce que des yeux envahissent peu à peu le bourg, venant troubler la vie des habitants. Les deux reines ordonnent alors la quête du sable magique, capable de fermer ces organes voyeurs. Débute alors un conte initiatique dans lequel les villageois apprendront que l’estime et l’acceptation de soi sont les remèdes contre ces oppresseurs oculaires. En deuxième partie, le making-of permet de découvrir la genèse et les secrets de fabrication du film d’animation : 140 enfants en situation de handicap ont été impliqués dans toutes les étapes de création.

  • A Voix Haute La Force De La Parole (Mars Films ~44 copies) Documentaire de Stéphane De Freitas et Ladj Ly.

Chaque année à l’Université de Saint-Denis se déroule le concours « Eloquentia », qui vise à élire « le meilleur orateur du 93 ». Des étudiants de cette université issus de tout cursus, décident d’y participer et s’y préparent grâce à des professionnels (avocats, slameurs, metteurs en scène…) qui leur enseignent le difficile exercice de la prise de parole en public. Au fil des semaines, ils vont apprendre les ressorts subtils de la rhétorique, et vont s’affirmer, se révéler aux autres, et surtout à eux-mêmes. Munis de ces armes, Leïla, Elhadj, Eddy et les autres, s’affrontent et tentent de remporter ce concours pour devenir « le meilleur orateur du 93 ».
CRITIQUE

  • Paris Est Une Fête Un Film En 18 Vagues (Zeugma Films) Documentaire de Sylvain Georges.

Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un « jeune mineur étranger isolé », les attentats, les roses blanches, l’état d’urgence, le bleu-blanc-rouge, l’océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’Etat, un chant révolutionnaire,  le silence, et la joie…, rien que la joie.

  • Pas Comme Des Loups (Vendredi Distribution) Documentaire de Vincent Pouplard.

Roman et Sifredi ont à peine 20 ans. Ils sont en mouvement, comme leur identité, entre exclusion et marginalité. Dans des lieux secrets, souterrains, squats, lisières de bois, sous des ciels nuageux ou des néons à faible tension, ils inventent leur vie, leur langage et leurs codes.

  • Mauvais Eleves (Régie Sud Audiovisuel) Documentaire de Nicolas Ubelmann et Sophie Mitrani à qui l’on doit La Dette (1.1k).

« J’étais celui qui ne faisait pas son bac donc j’étais le con de service ! Mais à quoi ca sert les diplômes, si t’es pas heureux ? ». Cédric, Isabelle, Loïc, Sam, Fanny… Ils ont entre 20 et 70 ans et tous sont d’anciens mauvais élèves. Ils ont fréquenté le public et le privé, goûté au pensionnat, à l’internat, connu les errances de l’orientation et les bacs « poubelles ». Ils étaient sans doute trop rêveurs, trop lents ou trop agités pour l’Education Nationale et à 14 ans on leur promettait le pire… Que sont-ils devenus ? Qu’ont ils gardé comme souvenirs de leur scolarité ? Les réalisateurs ont retrouvé des personnages attachants et toujours rebels qui, bulletins et anecdotes à l’appui, refont le film de leur scolarité. Aujourd’hui directeur des impôts, carrossier ou artiste, ils reviennent sur les raisons de leur échec scolaire, qui est aussi, selon eux, un peu l’échec de l’école. Alors que chaque année, plus de 150 000 jeunes sortent de l’école sans diplôme, ce film donne la parole aux premiers concernés par le problème : les mauvais élèves eux-mêmes… Un documentaire drôle, émouvant et parfois insolent à juste titre !

  • Gilles Clément Le Jardin En Mouvement (a p r è s Distribution) Documentaire d’Olivier Comte.

Le film retrace le parcours atypique de Gilles Clément, jardinier et architecte paysagiste, mais aussi écrivain. Marqué par l’écologie, il a remis en question l’art des jardins à la fin du XXe siècle, avec le jardin en mouvement, le jardin planétaire ou le tiers paysage.

 

Synopsis © Distributeurs & Allociné

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