On a écouté Love, sweat and tears de Mariama

Produit en collaboration avec Manuel Schlindwein (Selah Sue, Patrice, Akua Naru ou encore Cody Chesnut), le nouvel album de Mariama attendu pour le 19 octobre a de quoi surprendre puisque ce dernier s’avère bien plus varié et original que ne pouvait le laisser entendre le premier single Raindrops, finalement le titre le plus conventionnel de l’album.

Passé ainsi l’agréable, mais standard Raindrops, on retrouve un titre bien supérieur en la personne de The name of the game. Sur ce dernier, Mariama déploie sa voix sur ce qui ressemble à une jolie ballade R’N’B où les violons viennent sublimer les beats profond propre au style.

Arrive en troisième piste ce qui est pour moi le véritable tube et tournant de l’album. Never mind, proposé en compagnie de Soufian Tsunami, est une petite pépite annonçant par la même que l’album ne va pas se contenter de reproduire pendant une heure la même formule et au contraire explorer d’autres aspects musicaux. De plus Mariama continue de déployer sa voix et là où elle semblait presque en retrait sur les deux premiers morceaux, cette dernière prend une toute autre couleur sur ce morceau. L’apport de Soufian Tsunami est un agréable bonus et les deux voix collent parfaitement entre elles.

Comme dis plus haut, Never mind laisse comprendre que l’album ne va pas être linéaire et répétitif. Stop, la piste suivante continue dans cette direction en proposant un style musical différent. On est un peu dans la Soul old school des 60’s où les voix était feutrée et les musiques reposant sur un hook répétitif mais addictif. Un joli morceau assez court.

Que dire ensuite de Coffee and wine qui laisse totalement de côté l’esprit Soul pour nous proposer une sorte de reggae très réussi. Mariama est capable de poser sa voix sur une large palette musicale et après l’avoir entendue sur de la Soul et une jolie balade pratiquement acoustique, elle propose ici un style qui, à l’image des précédents, lui va à merveille.

On passe In the wrong places qui fait plus « intro » qu’autre chose et qui semble un peu too much d’autant qu’il fait retomber le bon mood procuré par Coffee and wine.

Heureusement arrive juste derrière Grains of wisdom et ses sonorités sortie des îles. Bien plus efficace comme single que Raindrops, Grains of wisdom donne envie de bouger lentement son corps, même s’il ne nous fera pas nous lever de notre chaise, ce que fera la piste suivante.

Dancing shoes arrive parfaitement après Grains of wisdom qui, si ce dernier commençait à nous faire nous remuer, est rapidement oublié par la joie de vivre offerte par Dancing shoes. Difficile de ne pas se lever et de danser sur ce morceau qui pousse d’un cran l’aspect « Créol ». Une des meilleures pistes de l’album.

Le reggae fait son retour avec Lover’s dub et se fait d’une magnifique manière. A l’écoute de cette piste et après les quelques titres précédents, on en vient à se demander si l’on écoute la même Mariama entendue jusqu’ici. Evidemment chaque personne aura une préférence pour un style ou un autre, mais personnellement je trouve que Mariama est plus intéressante encore ici que sur les premières pistes.

Impossible de coller une étiquette sur Mariama et tant mieux. La piste suivante I can’t help myself – Hard to explain propose à nouveau quelque chose de différent. Dans un style mélangeant les instruments classiques et des sonorités semblant venues d’ailleurs, ce titre est une merveille et une des plus belles chansons entendue cette année. Un des très grands moments de l’album.

Moments like these aurait pu être un morceau proposé par Lana Del Rey musicalement parlant, mais la voix de Mariama et sa manière d’appréhender le titre en font quelque chose d’unique et fort agréable.

Nature boy est une reprise du classique entendu assez régulièrement. La différence ici se fait certes dans la manière de chanter de Mariama, mais surtout dans son orchestration plus que surprenante. Une approche unique sur le titre et qui fonctionne.

A little eternity est un joli titre qui, à l’image de Grains of wisdom (dans un autre style), nous laissera sur notre chaise, mais non sans l’envie de bouger nos épaules. Il s’écoute et finit par se chanter (Tonight, tonight…)

Enfin l’opus se termine par Summer in my heart again. Que dire de ce titre si ce n’est qu’il est à nouveau différend de ce que l’on a entendu jusqu’ici. Ce morceau fait un peu penser aux chansons rétros un peu kitsch de clubs de vacances. On se voit clairement sur un bateau de croisière à siroter une Pina colada quand arrive sur scène Mariama divertir le public avec cette petite chanson pour ambiance le public. C’est assez agréable et offre du soleil dans les yeux.

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