Critique de Scum

Twitter : #Scum #EtrangeFestival @etrangefestival

Titre VO :

Réalisateur : Alan Clarke

Acteurs : Ray Winstone, Mick Ford

Durée : 1H38

Date de sortie : Inconnue (Vu à L’étrange Festival)

Un peu comme The amusement Park qui est également proposé à l’Etrange festival de cette année, Scum a eu une carrière assez étrange.

Proposé dans un premier temps en tant que téléfilm pour être diffusé à la télé britannique, la BBC refusa finalement le projet après en en avoir vu le contenu.

Dévoilant les travers de certain borstals, centres de détentions pour mineurs qui jusqu’alors étaient très populaires dans le Pays, la BBC ne souhaitant pas choquer et s’attirer les foudres, rejeta (censura) le projet qui devint par la suite un film (après avoir été retourné).

Et c’est ce film de 1979 que l’on a eu la chance de découvrir et si comme souvent, ce qui y est présenté ne choque absolument plus aujourd’hui, on ne peut que comprendre pourquoi la BBC et l’Angleterre de 1979 ont rejeté le projet.

Le film n’hésite pas à montrer la violence extrême de ces lieux allant de coups au viol en passant par le suicide ; Scum n’épargne rien ni à ces institutions ni aux personnes en charge de celles-ci. Véritable plaidoyer contre un système qui n’existe pratiquement plus aujourd’hui (on l’espère), on est également choqué par le racisme démontré également dans ce film.

Entre insultes et violences gratuites, on constate également qu’il y avait dans la cruauté deux régimes différents selon notre couleur de peau et que l’horreur déjà présente était alors accentuée et même poussée par certains décisionnaires.

Scum a forcément perdu de son aspect choquant à notre époque qui est passée par toutes les extrémités, mais permet de poser un regard sur un système qui n’était « Pas mieux avant »

Du côté de a réalisation, celle-ci n’évite pas quelques longueurs mais n’ennuie jamais et ce notamment grâce à son casting « jeunes » assez doué.

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