Critique de Palmer

Palmer

7.2

Scénario

6.0/10

Casting

9.0/10

Réalisation

6.5/10

Les pour

  • Très bon casting

Les contre

  • Scénario convenu
  • Un rien trop long

Twitter : #Palmer

Titre VO :

Réalisateur : Fisher Stevens

Acteurs : Justin Timberlake, Juno Temple, June Squibb

Durée : 1H50

Date de sortie : 29 janvier 2021 (Apple TV +)

Palmer est de ces films qui se regardent, mais s’oublient assez facilement ensuite malgré ses qualités.

Si l’histoire du film est très convenue de par son sujet déjà utilisé mainte et mainte fois dans le cinéma US (un ex détenu pas si mauvais que ça dont la vie va changer au contact d’une autre personne), Palmer y ajoute une petite touche de modernité en y incorporant un jeune garçon qui aime se comporter comme une petite fille. Cet aspect moderne n’apporte pas grand-chose au déroulé de l’histoire qui aurait été le même sans cette subtilité, mais permet au moins la représentation d’un enfant différent.

Là où le film est vraiment réussi, c’est dans son casting. Justin Timberlake qui porte le film à bout de bras est très convainquant et fait preuve d’une telle froideur et de fermeté sur son visage que lorsqu’arrive le moment inévitable où il craque, cela touche inévitablement le public le plus sensible. Face à lui divers seconds rôles dont Juno Temple dans un personnage de mère accro à la drogue parfaitement interprétée. Reste le jeune garçon qui sans être extraordinaire apporte un peu de légèreté au tout en interprétant bien son rôle.

Pour ce qui est de la réalisation et des différents aspects techniques, il faut noter que visuellement le film est très beau, mais son rythme pèse un peu. L’histoire qui dure 1H50 aurait largement pu être réduite à 1H20 laissant en toute fin un sentiment de « Tout ça pour ça » absolument pas aidé par son scénario convenu et usé.

Palmer n’est clairement pas le film de l’année, mais offre un divertissement correcte porté par un joli casting.

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