Critique : 1-800-Hot-Nite

Twitter : #1800HotNite

Réalisateur : Nick Richey

Acteurs : Dallas Dupree Young, Gerrison Machado, Mylen Bradford, Ali Richey

Durée : 1h36

Date de sortie : prochainement

Synopsis :
Le monde s’écroule autour de Tom­my le jour où la police enfonce la porte d’entrée de sa mai­son et arrête son père. Confron­té à un ave­nir sans cadre fami­lial, il s’enfuit avec ses amis Steve et O’Neill dans les rues sombres de Los Angeles, peu­plées d’individus louches et de poli­ciers à leur recherche. Tom­my va aus­si croi­ser un python et connaître sa pre­mière bas­ton, son pre­mier bai­ser et sa pre­mière conver­sa­tion télé­pho­nique à carac­tère sexuel. Au lever du jour, la cama­ra­de­rie vole­ra en éclat lorsque les trois amis pas­se­ront le seuil de l’âge adulte.

Un 2ème long métrage, un budget de 200.000 dollars (soit vraiment très peu) et 18 jours de tournage (soit vraiment très peu), Nick Richey nous livre son nouveau film : 1-800-Hot-Nite.

Doté d’une très jolie photographie (la lumière est sublime), des plans travaillés, on retrouve d’ailleurs des plans séquences vraiment bien foutus (et tout le film se passe entièrement la nuit), ainsi qu’une bonne bande originale qui accompagne très bien le film, autant dire que le réalisateur ne s’est pas laissé impressionner par son petit budget et est parvenu avec brio à nous sortir un film visuellement beau.
S’en suit, un casting impeccable où Dallas Young crève l’écran, malgré ses camarades Gerrison Machado, Mylen Bradford, ou encore Ali Richey, très bien aussi.

Puis le scénario est plutôt pas mal (mais il manque un certain je-ne-sais-quoi pour rendre le tout meilleur), le récit se passe sur une nuit entière, qui va voir évoluer les personnages, au fil des rencontres et de la progression du film. On notera quelques quelques longueurs et scènes qui auraient pu être raccourcies, mais malgré ça, le film de Nick Richey est une jolie surprise.

Le cinéma indépendant américain est toujours intéressant à suivre surtout quand on voit des œuvres comme celles-ci.