Cette semaine dans les salles

bases sortie 15-4-2015

 

Cette semaine les bambins seront attirés par En Route tandis que Robin Des Bois La Véritable Histoire et Les Gorilles visant plus ou moins le même public vont s’affronter. Les cinéphiles seront attirés par le dernier ours d’or berlinois : Taxi Téhéran et par Une Belle Fin primé à La Mostra.

 

  • EN ROUTE ! (Twentieth Century Fox France ~615 copies) Réalisé par Tim Johnson dont les meilleurs scores en France sont Fourmiz et Nos Voisins Les Hommes (1.5M d’entrées).

Les Boov, sympathique race d’aliens en quête d’une nouvelle planète, envahissent la Terre pour se cacher de leurs ennemis mortels. Mais lorsque l’un d’eux, prénommé Oh, révèle accidentellement la cachette des Boov, il se voit contraint de fuir avec une adolescente, Tif. Ils vont devenir d’improbables complices embarqués dans l’aventure de leur vie, et au cours de laquelle Oh va devoir apprendre à cohabiter avec les humains.

 CRITIQUE
LES COULISSES AVEC RIHANNA

  • ENFANT 44 (SND ~207 copies)

Hiver 1952, Moscou. Leo Demidov est un brillant agent de la police secrète soviétique, promis à un grand avenir au sein du Parti. Lorsque le corps d’un enfant est retrouvé sur une voie ferrée, il est chargé de classer l’affaire. Il s’agit d’un accident, Staline ayant décrété que le crime ne pouvait exister dans le parfait Etat communiste. Mais peu à peu, le doute s’installe dans l’esprit de Léo et il découvre que d’autres enfants ont été victimes « d’accidents » similaires. Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Léo est contraint à l’exil avec sa femme, Raïssa. Prenant tous les risques, Léo et Raïssa vont se lancer dans la traque de ce tueur en série invisible, qui fera d’eux des ennemis du peuple…

 

  • ROBIN DES BOIS LA VERITABLE HISTOIRE (Mars Distribution ~415 copies) La nouvelle réalisation d’Anthony Marciano après Les Gamins (1.6M d’entrées).

Robin des Bois est un sale type. Lui et son compère Tuck ont une éthique très claire dans la vie : ils ne volent que les pauvres, les femmes ou les vieux. Le reste ? Trop risqué.
Mais même les sales types ont des rêves, et le leur est de racheter la maison close la plus courue de la ville, le Pussycat.
Robin, que rien n’arrête lorsqu’il s’agit de s’enrichir, décide alors d’aller chercher l’argent là où il se trouve et projette de dévaliser la caisse des impôts de Nottingham.
Mais sa rencontre avec le gang de Sherwood, des justiciers qui eux volent les riches pour donner aux pauvres, va contrarier ses plans. Petit Jean, Marianne et leurs amis ont en effet eu exactement la même idée que lui : braquer le Shérif de Nottingham.
La (vraie) légende de Robin des Bois peut enfin commencer !

 

  • TAXI TEHERAN (Memento Films Distribution ~138 copies) Le film a reçu l’Ours d’Or au dernier festival de Berlin. Le meilleur score de Jafar Panahi en France est actuellement Le Cercle sorti en 2001 (181 000 entrées).

Installé au volant de son taxi, Jafar Panahi sillonne les rues animées de Téhéran. Au gré des passagers qui se succèdent et se confient à lui, le réalisateur dresse le portrait de la société iranienne entre rires et émotion.

 

  • UNE BELLE FIN (Version Originale / Condor ~90 copies) Prix du meilleur réalisateur pour Uberto Pasolini dans la section Orrizonti au dernier Festival de Venise.

Modeste fonctionnaire dans une banlieue de Londres, John May se passionne pour son travail. Quand une personne décède sans famille connue, c’est à lui de retrouver des proches. Malgré sa bonne volonté, il est toujours seul aux funérailles, à rédiger méticuleusement les éloges des disparus… Jusqu’au jour où atterrit sur son bureau un dossier qui va bouleverser sa vie : celui de Billy Stoke, son propre voisin.

 

  • EN EQUILIBRE (Studiocanal ~240 copies) Une libre adaptation du roman « sur mes quatres jambes » de Bernard Sachsé par Denis Dercourt. Le meilleur score du réalisateur en France est La Tourneuse De Pages sorti en 2006 (731 000 entrées).

Marc est cascadeur équestre. Un grave accident sur un tournage lui fait perdre tout espoir de remonter un jour à cheval. Florence est chargée par la compagnie d’assurances de s’occuper du dossier de cet homme brisé. Cette brève rencontre va bouleverser leurs équilibres…

 

  • LES GORILLES (Europacorp Distribution ~320 copies) Par Tristan Aurouet réalisateur de Narco sorti en 2004 (632 000 entrées). Le film s’appelait à l’origine 36 heures à tuer. On aura finalement qu’1H20 à tuer.

Alfonso, agent blasé et brutal du Service de Protection des Hautes Personnalités, est obligé de faire équipe avec Walter, jeune recrue inexpérimentée, fasciné par le monde du show-biz.
Ce duo improbable est chargé de la protection de Jal-Y, jeune star du R’n’B, menacée par son ex, un criminel en cavale.

 

  • LA PROMESSE D’UNE VIE (Universal Pictures International France ~142 copies) La première réalisation de Russel Crowe.

En 1919, 4 ans après la terrible bataille des Dardanelles, un paysan australien, Joshua Connor (Russell Crowe), rejoint la Turquie par bateau, résolu à retrouver ses trois fils, ayant combattu aux côtés des Anglais, et à les ramener sur leur terre natale, selon le souhait de sa défunte femme Eliza. Mais rien, dans les 46 ans de vie rurale de cet homme, ne l’a préparé au mélange de grandeur, de beauté et de chaos qu’est Constantinople, et la ville, sous occupation britannique, reste pour lui un territoire ennemi où ses fils ont disparu.
À son arrivée au port, il est accosté par le jeune Orhan qui le conduit jusqu’à l’hôtel Troya et le présente à sa mère, la belle Ayshe (Olga Kurylenko). D’abord méfiante face à cet Australien un peu rustre, Ayshe se décide à lui venir en aide quand les forces britanniques lui refusent l’accès au champ de bataille où une opération de recherche et d’identification des disparus est en cours.
Avec l’assistance d’Hassan, un général turc contraint de collaborer avec ses anciens ennemis, Joshua convainc l’armée britannique de le laisser rechercher ses fils, parmi les milliers de corps disséminés dans toute la péninsule de Gallipoli. En retrouvant les dépouilles de ses deux cadets, il prend conscience que sa quête ne fait que commencer, et cette quête va lui découvrir un pays ravagé par la guerre, où la frontière entre le Bien et le Mal n’est plus si nette et l’ennemi si clairement identifiable.

CRITIQUE

 

  • JE SUIS ANNEMARIE SCHWARZENBACH Un film présenté à la dernière Berlinale. Les séances parisiennes auront lieu au Saint André Des Arts avec présence de la réalisatrice (sauf le mardi).

Je suis Annemarie Schwarzenbach décrit le déroulement du casting pour le rôle principal d’un long-métrage qui dépeint la vie de cette romancière Suisse des années 30. Des actrices passent les essais pour le rôle devant la réalisatrice. On leur demande de parler d’elles à travers des thématiques concernant Annemarie Schwarzenbach. Suivant les indications de la réalisatrice, elles construisent sans le savoir un portrait fragmenté de cette femme, habitée par un désir d’explorer le monde malgré son incapacité à y vivre. Aborder par le biais d’un casting la vie d’Annemarie, en multipliant les interprètes, permet d’évoquer et de cerner sa personnalité complexe. En confrontant les actrices avec cette figure, Véronique Aubouy esquisse le portrait d’une génération de jeunes femmes d’aujourd’hui.

 

 

 

 

 

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