Cette semaine dans les salles

Cette semaine, plus d’une dizaine de nouveautés mais au final dans peu de salles. Bon choix et bonnes séances.

  • The Jane Doe Identity (Wildbunch Distribution ~194 copies) Nouveau film d’André Øvredal après la sortie technique de Troll Hunter en 2011 (4.8k). Le film a reçu le prix du jury jeunes de la région centre est au festival international du film fantastique de Gerardmer 2017. Dans la catégorie horreur, c’est le quatrième film à sortir cette année et c’est actuellement Get Out, toujours en salles, qui domine avec plus de neuf cent mille entrées.

Quand la police leur amène le corps immaculé d’une Jane Doe (expression désignant une femme dont on ignore l’identité), Tommy Tilden et son fils, médecins-légistes, pensent que l’autopsie ne sera qu’une simple formalité. Au fur et à mesure de la nuit, ils ne cessent de découvrir des choses étranges et inquiétantes à l’intérieur du corps de la défunte. Alors qu’ils commencent à assembler les pièces d’un mystérieux puzzle, une force surnaturelle fait son apparition dans le crématorium…

CRITIQUE

 

  • Churchill (Orange Studios Cinéma / UGC Distribution ~89 copies) Nouveau film de Jonathan Teplitzky après Better Than Sex (15.1k) et Les Voies Du Destin (56.3k).

Juin 1944. Les 48 heures précédant le Débarquement qui scellèrent le destin de Winston Churchill et du monde.

 

  • Conspiracy (Paramount Pictures France) Nouvelle réalisation de Michael Apted. Si on doit au réalisateur plusieurs films millionnaires : Le Monde Ne Suffit Pas (3.59M), Le Monde De Narnia Chapître 3 L’Odyssée Du Passeur D’Aurore (2.91M), Gorilles Dans La Brume (2.03M) et Nell (1.45M), Plus Jamais, sorti en 2002, est resté en-dessous des deux cent mille (177.5k) malgré 354 copies. Le titre original Unlocked a été rebaptisé Conspiracy.

Ex-interrogatrice de la CIA, Alice Racine est rappelée par son ancien directeur, Bob Hunter, pour déjouer une attaque imminente sur Londres. Face à un adversaire brutal et tentaculaire, Alice reçoit l’aide providentielle de son ancien mentor, Eric Lasch et d’un membre des forces spéciales, Jack Alcott. Mais elle réalise rapidement que l’agence a été infiltrée. Trahie et manipulée, elle va devoir inventer de nouvelles règles pour faire face à cette conspiration.

 

  • Marie Francine (Gaumont Distribution ~455 copies) Cinquième long de Valérie Lemercier sur un budget de plus de 9M€ après Quadrille (135.3k), Le Derrière (872.7k), Palais Royal ! (2.76M) et 100% Cachemire (465.1k). Sur le même thème, Retour Chez Ma Mère a dépassé les deux millions (2.19M) en 2016.

Trop vieille pour son mari, de trop dans son boulot, Marie-Francine doit retourner vivre chez ses parents… … à 50 ans ! Infantilisée par eux, c’est pourtant dans la petite boutique de cigarettes électroniques qu’ils vont lui faire tenir, qu’elle va enfin rencontrer Miguel. Miguel, sans oser le lui avouer, est exactement dans la même situation qu’elle. Comment vont faire ces deux-là pour abriter leur nouvel amour sans maison, là est la question…

 

  • L’Amant D’Un Jour (SBS Distribution ~69 copies) Nouveau long de Philippe Garrel dont le meilleur score est pour son dernier film L’Ombre Des Femmes (76.7k). Présent à Cannes à la quinzaine des réalisateurs 2017, ce nouveau film a reçu le Prix SACD du long-métrage francophone.

C’est l’histoire d’un père et de sa fille de 23 ans qui rentre un jour à la maison parce qu’elle vient d’être quittée, et de la nouvelle femme de ce père qui a elle aussi 23 ans et vit avec lui.

 

  • Departure (Destiny Films ~20 copies) Un film d’Andrew Steggal prime à Cabourg 2016 (prix de la jeunesse) et à Dinard 2015 (mention spéciale du jury).

Beatrice et son fils passent une semaine dans une maison de vacances, dans un coin isolé du sud de la France. Le jeune Elliot fait la connaissance de Clément, un adolescent mystérieux, qui poussera peu à peu Elliot et sa mère à affronter leurs désirs. Pour chacun, c’est un changement profond qui se profile…

 

  • Drôles D’Oiseaux (Shellac) Deuxième long d’Elise Girard après Belleville Tokyo (12.7k).

Belle, jeune et pleine de doutes, Mavie cherche sa voie. Elle arrive à Paris et y rencontre Georges, libraire au Quartier Latin depuis quarante ans. Solitaire, comme caché dans sa boutique où personne ne vient, Georges l’intrigue et la fascine.
Aussi improbable qu’inattendue, leur histoire d’amour va définitivement transformer le destin de ces deux drôles d’oiseaux.

 

  • Lou Andreas Salomé (Bodéga Films ~52 copies) Premier long de la réalisatrice allemande Cordula Kablitz Post.

Lou Andreas-Salomé, égérie intellectuelle, romancière et psychanalyste, décide d’écrire ses mémoires…
Elle retrace sa jeunesse parmi la communauté allemande de Saint-Pétersbourg, marquée par le vœu de poursuivre une vie intellectuelle et la certitude que le sexe, donc le mariage, place les femmes dans un rôle subordonné. Elle évoque ses relations mouvementées avec Nietzsche et Freud et la passion qui l’a unie à Rilke. Tous ses souvenirs révèlent une vie marquée par le conflit entre autonomie et intimité, et le désir de vivre sa liberté au lieu de seulement la prêcher comme ses confrères…

CRITIQUE

 

  • Guillaume La Jeunesse Du Conquérant (Panocéanic Films) Premier long de Fabien Drugeon.

1066. Guillaume Le Conquérant est sur le point d’embarquer depuis Dives-sur-Mer pour la conquête de l’Angleterre. Dans l’éventualité où il ne reviendrait pas vivant, Guillaume présente son fils Robert à ses fidèles barons pour recevoir le trône ducal en héritage. Wilhelm, bras droit de Guillaume, raconte à Robert la jeunesse de son père.
Trente ans plus tôt, Robert le magnifique, père de Guillaume, est sur le point de se rendre en pèlerinage en Palestine. Il présente Guillaume au parlement de Normandie comme son héritier. Malgré l’opposition de Renouf, un baron normand, et la bâtardise qui entache la réputation du petit Guillaume, le parlement normand accepte. Robert annonce que durant son absence, Gilbert de Brionne prendra la tête de la Normandie.
Un an plus tard, la nouvelle arrive en Normandie : Robert est mort. C’est la panique. Osbern, Sénéchal du duché, vient chercher le petit Guillaume, car des barons félons, ayant pourtant juré fidélité, veulent tuer le petit duc et s’emparer de la Normandie. Guillaume et Osbern prennent alors la route pour fuir, mais aussi pour reconquérir le titre qui lui revient de droit.

 

  • Suntan (ASC Distribution ~11 copies) Un long de Argyris Papadimitropoulos. Le film a reçu le prix UPS Cinephile Award au Brussels film festival 2016.

Kostis, la quarantaine, est engagé par la municipalité comme docteur sur l’île d’Antiparos en Grèce. Il passe un hiver solitaire et morne.  Mais quand l’été arrive, l’île se transforme en lieu de villégiature hédoniste avec ses plages naturistes et ses fêtes sans fin. Kostis rencontre la jolie et séduisante Anna dont il tombe amoureux et fait tout pour lui plaire. Très vite il passe son temps à faire la fête, boire et sortir avec Anna, au détriment de son travail.

 

  • La Cabane A Histoires (Gebeka Films ~51 copies) Huit albums de la littérature enfantine contemporaine voient leurs illustrations prendre vie au fur et à mesure de la lecture : La véritable histoire du grand méchant Mordicus, Cornebidouille, Le festin de Noël, 999 têtards, Mon chien qui pue, Brigitte la brebis qui n’avait peur de rien, Michel le mouton qui n’avait pas de chance, Dragons père et fils. Un film de Célia Rivière.

Quatre enfants se réunissent pour jouer et pour se laisser aller au plaisir de la lecture : tous à la cabane de Lisette pour feuilleter une nouvelle histoire ! Au fur et à mesure des mots, le monde réel cède le terrain au dessin, l’illustration prend vie et les pages s’animent.

 

  • La Robe Bleue (Les Découvertes du Saint André) Un long d’Igor Minaev.

Alexandre, un jeune homme de 25 ans, se rend au cimetière pour déposer des fleurs sur la tombe de sa mère, morte soudainement il y un an jour pour jour.
L’énigme de sa mort ne laisse pas Alexandre tranquille. Quand il vide son appartement il trouve les vielles bobines ainsi que le journal intime d’un réalisateur russe, dédié à sa mère. C’est ainsi qu’Alexandre découvre son passé. Elle avait joué dans un film de ce réalisateur. Ils s’aimaient. C’était une véritable histoire d’amour. Mais un jour il a rencontré une autre femme et quitté Anna. Elle est partie d’Odessa pour aller en Israël, puis au Canada, s’est mariée avec un Français et s’est installée à Paris.
Ce réalisateur avoue dans son journal qu’il n’a jamais cessé de l’aimer, qu’il se sentait coupable et qu’elle était le plus grand amour de sa vie. Il se souvient de leur première rencontre quand elle est venue pour le casting de son premier film. C’était au printemps. Il faisait beau. Les fenêtres de son bureau étaient grandes ouvertes. Elle était très belle. Elle avait 20 ans. Elle portrait une robe bleue qu’il n’a jamais oubliée.

  • Un Jeune Patriote (24 Images) Documentaire de Du Haibin.

Un Jeune Patriote retrace l’histoire de Zhao dans son quotidien modeste d’étudiant et dresse à travers lui la chronique d’une jeunesse chinoise contemporaine, en proie à une culture patriotique très forte. Zhao est né dans les années 90, dans la province du Shaanxi, au Nord Est de la Chine.
Il n’a pas connu les espoirs nés de la chute du bloc communiste ni les événements de la place Tien An Men et pourtant il est un fervent patriote, admirateur de Mao. Son passage vers l’âge adulte et son entrée à l’université lui permettent cependant d’affirmer peu à peu son libre-arbitre. Et certains événements touchant sa famille finissent de faire vaciller une croyance dans la propagande éducative chinoise, jusque là inébranlable. Filmé sur près de quatre ans, le film épouse la forme d’un parcours initiatique insolite en même temps qu’il interroge le rapport d’un individu à l’amour de la nation, son rapport au monde.

 

Synopsis © Distributeurs & Allociné

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